L’appel de détresse des étudiants tunisiens en Russie au ministère des affaires étrangères
Près d’un millier d’étudiants tunisiens inscrits dans de institutions universitaires en Russie se trouvent encore bloqués en Tunisie alors qu’ils devraient rejoindre leurs établissements à partir du 1er Septembre courant. Rapatriés chez eux pendant la période de confinement, ils ont déjà payé le loyer et les frais d’études pour l’année anniversaire 2020-2021. La Russie ayant fermé ses frontières aux étrangers, les a condamnés à rester en Tunisie. Un appel de détresse a été lancé au ministère des affaires étrangères pour leur trouver une solution avec les autorités russes.
D’ailleurs, cette question du retour des étudiants étrangers en Russie est traitée par Moscou au cas par cas. La Russie a commencé par ses voisins immédiats comme le Kazakhstan dont les étudiants sont les premiers à avoir regagné les universités russes. Le ministre des affaires étrangères Serguei Lavrov a annoncé dans une déclaration rapportée par l’agence TASS, que « le processus du retour des étudiants étrangers en Fédération de Russie sera organisé par étapes. L’idée, a-t-il ajouté, est de répartir l’arrivée, chaque semaine, pour un certain nombre d’étudiants », sans donner plus de détails.
Toutefois, il a souligné que lors de la résolution de ce problème, « les intérêts des citoyens étrangers qui reçoivent déjà des études en Russie et qui souhaitent poursuivre ce processus et des étudiants qui sont entrés dans le universités russes sont pris en compte ».
Selon nos informations, l’Egypte et la Turquie qui comptent les plus gros contingents des étudiants étrangers en Russie ont déjà négocié des solutions avec Moscou pour résoudre la question du retour. Par contre les autorités tunisiennes peinent encore à trouver une solution à cet épineux problème.
Hier, un groupe d’étudiants qui s’inquiètent de plus en plus de leur situation, sont allés voir un responsable au ministère des affaires étrangères qui a reçu deux d’entre eux. Il leur a promis de prendre contact avec les autorités russes pour tenter de trouver une solution à cette question.
Nous souhaitons, de notre côté, que le ministère des affaires étrangères qui est également en charge des Tunisiens à l’étranger se penche sur cette question pour lui trouver une solution, le plus tôt possible.
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