Le constructeur automobile allemand Audi classe la Tunisie "zone rouge" ?

Le constructeur automobile allemand Audi classe la Tunisie "zone rouge" ?
 
 
Une vague d’inquiétude est en train de souffler sur de nombreuses entreprises tunisiennes du secteur de l’industrie des composants automobiles. Ces inquiétudes touchent essentiellement les entreprises qui fabriquent des pièces et des composants pour le compte du constructeur d’automobile allemand Audi.
 
Selon certaines sources, il semblerait en effet qu’Audi ait pris la décision de classer la Tunisie comme « Zone rouge ». Dépités par les retombées néfastes des revendications sociales et des grèves que ce soit dans les entreprises tunisiennes qui fabriquent les composantes de ses voitures, ou dans le port de Radés et qui ont retardé l’acheminement de ces pièces vers les usines d’assemblage de voitures en Allemagne, les dirigeants d’Audi auraient donc classé notre pays comme « Zone rouge ».
 
Ce qui veut dire que le constructeur automobile allemand terminera ses commandes auprès des entreprises tunisiennes établies jusqu’à la fin de cette année 2017 et mettra par la suite un terme à sa collaboration avec elles.
 
Il se rabattra probablement entretemps sur de nouveaux fournisseurs dans des pays concurrents pour fabriquer ses composantes à partir de l’année prochaine. Ce qui aura évidement des retombées très néfastes sur les sociétés tunisiennes  qui produisent des composants et des pièces automobiles pour le compte d’Audi.
 
Face à ces données, les entreprises concernées sont en train de récolter le maximum d’informations fiables à ce sujet et de se concerter sur les mesures à prendre pour convaincre les Allemands de renoncer à cette décision.
 
Il semblerait même que ce sujet sera un des points importants débattu lors de la visite du chef du gouvernement Youssef Chahed en Allemagne programmée pour le début de la semaine prochaine.
 
Du coté tunisien, on compte profiter de ce voyage pour rassurer les partenaires allemands de l’amélioration du climat de l’investissement afin d’inciter ceux qui sont déjà sur place à garder leur investissement dans notre pays et afin d’encourager d’autres à suivre leur trace.  
B.M.

Votre commentaire