Le "Déluge d'Al Aqsa" et les indignations sélectives !

Ce samedi au petit matin, alors que personne ne s'y attendait, le mouvement de résistance Hamas a déclenché son opération "Déluge d'Al Aqsa", lançant 5 roquettes vers les territoires occupés par l'Etat hébreu.

Dès les minutes qui suivirent l'attaque, les sirènes ont retenti dans les villes du sud des territoires occupés ainsi qu'à Tel-Aviv. Les Forces de défense israéliennes diront que «des Palestiniens de la bande de Gaza ont infiltré Israël », sans fournir plus de détails.

Quelque temps seulement après l’offensive du Hamas, les réactions internationales n’ont pas tardé à fuser de partout. De nombreux pays occidentaux ont très rapidement condamné cette attaque.

"Nous suivons avec angoisse les nouvelles en provenance d’Israël. Nous condamnons sans équivoque les attaques du Hamas. Cette violence horrible doit cesser immédiatement. Le terrorisme et la violence ne résolvent rien", a réagi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell.

Quelques minutes plus tard, c'est le ministère français des Affaires étrangères qui condamnait à son tour "avec la plus grande fermeté les attaques terroristes en cours contre Israël et sa population". La France "exprime sa pleine solidarité avec Israël et les victimes de ces attaques et réaffirme son rejet absolu du terrorisme et son attachement à la sécurité d’Israël", a ajouté le ministère.

Sur les réseaux sociaux, c'est le président Emmanuel Macron qui condamne "fermement les attaques terroristes qui frappent actuellement Israël" et "exprimé sa pleine solidarité avec les victimes, leurs familles et leurs proches".

Plus tard, c'est Berlin qui réagit dans des mêmes termes similaires, défendant « le droit (d’Israël), garanti par le droit international, de se défendre contre le terrorisme », tout comme Londres et Rome, alors qu’Israël a répliqué à l’attaque du Hamas par des frappes aériennes sur la bande de Gaza.

Même l’Ukraine, en guerre contre la Russie, s’est jointe au concert des condamnations, en soutenant l'Etat hébreu dans son "droit à se défendre lui-même et son peuple".

Mais ce qui étonnant par dessus tout, c'est le deux poids deux mesures qu'ont toujours adopté les Occidentaux pour traiter les conflits dans le monde, et particulièrement quand il s'agit du conflit israélo-palestinien. Et ce n'est plus un secret pour personne. 

De nos jours, l'hypocrisie occidentale a atteint un seuil qui révèle au grand jour les iniquités de la diplomatie internationale. Ainsi, l'occident qui semble avoir une conception méprisante de la paix et du droit international, n'hésite pas à condamner et à traiter le Hamas de terroriste à la moindre attaque, mais préfère le motus et bouche cousue face à la terreur qu'a toujours fait subit Tel-Aviv aux populations vulnérables de Palestine.

Pourquoi le monde occidental ne lève-t-il pas le petit doigt pour faire cesser les tueries et les humiliations dont sont victimes quotidiennement le peuple palestinien? Pourquoi ce même Occident se tait quand l'Etat hébreu tente à chaque fois de rayer la Palestine de la carte du monde, provoquant ruines et désolation dans les Territoires occupés?