Le gouvernement poursuivi devant la justice à cause du refus de la création du centre de cancérologie
Le refus du ministère de la Santé tunisien d’accorder l’autorisation pour la création du plus grand hôpital privé de cancérologie du continent africain dans la région de Gabés, continuera à faire parler de lui durant longtemps.
Ses initiateurs de l’European Cancer Centers ont en effet décidé de réagir surtout qu’ils n’ont pas reçu de réponse de la part du chef du gouvernement Mehdi Jomâa qu’ils ont appelé à travers une lettre ouverte à intervenir pour mettre un terme à ce qu’il considère comme une injustice.
Ils ont précisé que bien qu’ils n’ont sollicité aucun passe-droit de la part du chef du gouvernement, mais uniquement l’application stricte de la législation tunisienne, le Chef du gouvernement n’a pas réagi. Ce qui les a poussés de venir à Tunis pour alerter la presse tunisienne sur les graves dépassements qui ont bloqués la réalisation d’un projet aussi important pour le pays.
A ce titre, l’ECC organisera samedi 11 octobre 2014, une conférence de presse afin de traiter ce dossier brûlant. La conférence sera animée par Farhat Ben Ayed représentant du Comité Scientifique, Alexandre Roquette, Chef-exécutif Officier, et Marc Keller, vice-président Affaires médicales et sociales de l’ECC.
Les intervenants rappelleront lors de ce rendez-vous les principaux engagements que l’ECC a pris envers l’Etat tunisien à travers ce projet de Convention d’investissement, qui sont principalement :
-Le développement d’un centre anti-cancer d’une capacité de traitement de 6000 patients par an
- Un investissement hors foncier de plus de 25 millions d’euros et l’importation nette de devises
-La création de 300 emplois à haute valeur ajoutée exclusivement tunisiens, pérennes et hautement spécialisés
- Le développement de la formation professionnelle de l’équipe soignante et d’un programme de recherche de pointe contre le cancer
- La création d’une Fondation indépendante afin de soigner les plus démunis et l’engagement d’attribuer une dotation annuelle de 800 000 euros au budget global de 5 millions d’euros de cette Fondation
-Un engagement de délai concernant le lancement de la construction du Centre. Avant de présenter par la suite les causes réelles du refus de ce projet.
Il semble dans ce sens que les investisseurs vont annoncer leur décision de traduire ce dossier devant la justice.