Le Harak du 25 juillet appelle les Tunisiens à une participation massive le 20 mars à l’Avenue Bourguiba

Le Harak du 25 juillet appelle les Tunisiens à une participation massive le 20 mars à l’Avenue Bourguiba

Le porte-parole du Harak du 25 juillet, Mahmoud Ben Mabrouk, a appelé le peuple tunisien et ” tous ceux qui ont cru en le processus du 25 juillet ” à sortir lundi 20 mars pour célébrer la Fête de l’indépendance, soutenir le processus et manifester le refus de toute ingérence de l’étranger.

Lors d’une conférence de presse, jeudi, à Tunis, Ben Mabrouk a incité tous les Tunisiens à appuyer ” leur processus et son dirigeant ” et à participer massivement à la Fête de l’indépendance, à l’Avenue Habib Bourguiba, ” d’autant que le processus du 25 juillet se dirige vers la bonne voie “.

Le but d’organiser cette fête nationale, a-t-il dit, est de ” transmettre le message suivant : la souveraineté nationale est une ligne rouge à ne pas franchir “.

Le but est aussi de réaffirmer que le processus du 25 juillet se poursuit et qu’il n’y aura pas de retour en arrière, a-t-il soutenu.

Un message qui s’adresse, aussi, à ceux qui continuent de solliciter des pays étrangers pour faire pression sur la Tunisie et entraver sa lancée au service de leurs propres intérêts, a-t-il lancé.

Sur un autre plan, Ben Mabrouk a appelé le président de la République, Kais Saied, à reporter les élections municipales, afin de prendre du recul et s’accorder le temps d’évaluer les dernières législatives.

De son côté, le président du bureau politique du Harak du 25 juillet, Abderrazzek Khallouli, a déclaré que par l’appel à une participation massive à la célébration de la Fête de l’indépendance, à l’Avenue symbolique de Habib Bourguiba, le mouvement voudrait affirmer que le nouveau processus sauvera, sans doute, le pays et balisera le terrain pour sa reconstruction.

Khallouli a, par ailleurs, souligné la nécessité, pour les nouveaux députés, de faire une déclaration de patrimoine pour prouver à l’opinion publique leur intégrité et trancher avec l’ancienne expérience, notamment le ” tourisme parlementaire ” et l’enrichissement illicite

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