Le Kef : l’usine de câbleries ne fermera pas ses portes, selon Ben Gharbia

Le Kef : l’usine de câbleries ne fermera pas ses portes, selon Ben Gharbia

 

En visite au Kef pour participer à la réunion, mardi 4 avril, du conseil régional  exceptionnel consacré à l’affaire de l’usine de câbleries qui menace de fermer ses portes, la ministre des affaires de la jeunesse et du sport,  Majdoline Cherni a souligné l’importance de soutenir les sociétés qui passent par des situations difficiles dont notamment l’usine de câblerie de voitures, l’usine de porcelaine de Tajerouine et la société de ciment Om Eklil. « Protéger les emplois est un facteur important et vital pour les habitants de la région », a-t-elle souligné.

De son côté, le ministre des Relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Droits de l’Homme, Mehdi Ben Gharbia, a annoncé, lors de cette réunion extraordinaire, qu’il n’y a aucune intention de fermer l’usine de câblerie de voitures du Kef qui emploie 440 employés.

Ben Gharbia a indiqué qu’un accord a été conclu avec le propriétaire de l’usine pour reprendre l’activité et réintégrer tous les employés titulaires dont le nombre s’élève à 390 employés. « Le seul problème concerne les employés contractuels que l’employeur refuse de réintégrer sous prétexte de la fin de leurs contrats », a précisé Ben Gharbia.

Le gouverneur de la région, Chaadli Bouallegue, a donné de son côté un aperçu des difficultés que rencontrent les entreprises, présentant des alternatives et des solutions pour les aider à reprendre leurs activités et surmonter les conjonctures difficiles.

Il a indiqué que les négociations avec le propriétaire de l'usine de câblerie de voitures se poursuivent afin de le convaincre de réintégrer tous les travailleurs.

Plusieurs organisations qui devaient assister à la réunion ont quitté la salle avant la tenue de la session, à savoir l'UTICA, l'organisation de la défense des droits de l'homme, l'instance des avocats, l'UTAP et certains partis comme le Front Populaire.

Le coordinateur de ses organisations, Seifeddine Boughanmi, a justifié ce boycott par « l'absence d'une volonté politique réelle d'aider la région à faire face aux problèmes du chômage, de la pauvreté et de la marginalisation ».

Les travailleurs de l'usine de câbleries ont organisé un sit in devant le siège du gouvernorat et scandé des slogans appelant à la fin de la marginalisation et de la pauvreté dans le gouvernorat du Kef depuis des années et leur réintégration à leur travail sans condition.

Les ouvriers de la câblerie au Kef avaient lancé jeudi dernier un sit-in illimité pour protester contre la décision de fermeture provisoire de l’usine, pour deux mois, et ce, à partir du 4 avril 2017, rappelle-t-on.

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