Le ménage tunisien augmente ses dépenses en ameublement

Les tunisiens consacrent de plus en plus de budget à l'ameublement pour améliorer leur confort ménager. Ils ont

la recherche de l’innovation, de la qualité et de l’harmonie décorative. Au fonctionnel, s’ajoute le merveilleux. Tous les indicateurs l’attestent.

D’abord, la fréquentation de plus en plus élevée des salons du meuble et de la décoration, non seulement à Tunis mais aussi dans les différentes villes du pays, comment vient de le démontrer Intermed à Sfax et le fera DécoBat à Gabes. Mais aussi, et c’est plus quantifiable, les enquêtes de l’Institut National de la Statistique (INS) quant aux dépenses des ménages.

Selon ces enquêtes, l’index général des dépenses en ameublement a connu, sur la base des données de l’an 2000, une hausse de 1.5% en 2007 et 3.7% en 2008. Cet accroissement significatif impacte positivement le marché du meuble et traduit l’engouement du tunisien pour le mobilier.

Dopé par cette demande (nouveaux logements, mariages, nouveaux ménages, et remplacement de vieux meubles), le marché connaît légitimement une rude concurrence entre artisans, industriels et designers, mais aussi, revendeurs de différents formats. Aussi, la part de l’importation, facilitée par l’arrimage de la Tunisie à l’Union européenne, tout en demeurant très limitée à de minimes proportions, n’en dégage pas moins des tendances significatives.

Elle porte surtout sur le haut de gamme, avec des articles souvent bien sélectionnés. Selon les statistiques du commerce extérieur,  les importations de chambres à coucher, salons et salles-à-manger, en provenance de France, ne sont passées, en 8 ans, entre 2000 et 2008, que de 664 438 D à 686 553 D, une somme qui demeure très modique. D’Italie, les importations ont cependant grimpé, durant la même période, 489 212  D à 2 824 897 D, ce qui est aussi quasi-insignifiant, s’agissant souvent de pièces de qualité, voire de vraies créations.