Le Qatar reconnait avoir soutenu Ennahdha, mais pas en tant que parti
Dans un entretien avec le comité de rédaction et les journalistes du « Times », le directeur du bureau de communication du gouvernement de Qatar, Sheikh Saif bin Ahmed al Thani a rejeté les accusations de financement du terrorisme. « Le Qatar ne finance pas le terrorisme, aucun groupe, aucun individu », a-t-il déclaré. Le responsable qatari, a souligné qu’en « Tunisie, après le printemps arabe, le gouvernement qui est entré en fonction provient des Frères musulmans. Nous avons travaillé avec eux une fois qu'ils sont arrivés au pouvoir. Nous n'avons pas travaillé avec eux en tant que parti. Nous avons travaillé avec eux en tant que gouvernement, pour les soutenir ». Il a expliqué que « lorsque nous nous impliquons en Tunisie, en Syrie ... ou en Libye, nous ne faisons pas le tour et choisissons une fête ou [un] individu. ... Nous concentrons habituellement notre attention sur le public et faisons de notre mieux pour ne pas faire des choix partisans ». Et d’ajouter quand « le parti de l'opposition (Nidaa Tounes) a remporté les élections, nous avons commencé à travailler avec lui. Nous avons organisé une conférence l'année dernière à l'appui de la Tunisie, en soutenant l'investissement. Nous avons créé un fonds pour les petites et moyennes entreprises ». « L’accusation de collaboration avec les frères musulmans, nous a été collée par l’Egypte, ce que nous récusons ». D’ailleurs, lorsque l’armée a pris le pouvoir dans ce pays « nous avons commencé à soutenir économiquement l'Egypte ».
Le Qatar a été mis en quarantaine, en juin dernier, par quatre pays voisins, l’Arabie Saoudite, les Emirats Arabes Unis, Bahreïn et l’Egypte qui l’accusent, entre autres de soutenir les Frères musulmans.
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