Le vice-ministre syrien des AE accuse la Troïka et Marzouki
«La Syrie cherche actuellement à normaliser ses relations diplomatiques avec la Tunisie», a déclaré, le mardi 31 janvier 2017, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal Mokded.
Les relations diplomatiques tuniso-syriennes ont été rompues en février 2012, à la suite de la décision de l’ancien président de la République Mohamed Moncef Marzouki, d’expulser l’ambassadeur de Syrie à Tunis.
Les relations diplomatiques entre la Tunisie et la Syrie sont, actuellement, en train de se rétablir progressivement. La Tunisie avait nommé, en juillet 2015, un consul à Damas.
«La Tunisie se contente actuellement d’une simple représentation consulaire en Syrie», a déploré Mokded, lors d’une rencontre avec un groupe de journalistes tunisiens actuellement en visite dans ce pays.
«Cette situation est inacceptable pour la Syrie et notre principal objectif aujourd’hui est de normaliser ces relations (diplomatiques)», a-t-il dit sans cacher le mécontentement de son pays de la décision tunisienne de réduire sa représentation diplomatique en Syrie.
«Les autorités syriennes n’ont pas apprécié la décision tunisienne de réduire sa représentation diplomatique en Syrie», a-t-il tenu à rappeler.
«Comment des pays occidentaux peuvent-ils envisager de rouvrir leur ambassade à Damas, au moment où la Tunisie ignore cette question», a lancé Mokded d’un air surpris.
«Les présentes relations diplomatiques tuniso-syriennes sont une version défigurée et dénaturée des relations fraternelles historiques qui ont longtemps uni les peuples des deux pays», a regretté Fayçal Mokded.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères a imputé la responsabilité de la dégradation des relations entre la Syrie et la Tunisie au gouvernement de la Troïka et à l’ancien président Mohamed Moncef Marzouki qui, a-t-il taxé, «sont tenus responsables de l’envoi des jeunes tunisiens pour rejoindre les groupes terroristes».
Un groupe de journalistes tunisiens se trouve actuellement en Syrie à l’initiative de l'Instance nationale de soutien à la résistance et de lutte contre le sionisme et la normalisation pou prendre connaissance des développements de la situation dans ce pays et rencontrer des dirigeants politiques syriens.
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