L’entité sioniste se prépare à une attaque de l’Iran dans les 24 ou 48 prochaines heures

L’entité sioniste se prépare à une attaque de l’Iran dans le sud ou le nord du pays, dans les 24 ou 48 prochaines heures, selon le journal américain The Wall Street Journal. en revanche, selon la source du journal, aucune décision n’a encore été prise, les discussions concernant les plans d’attaque étant encore en cours.

L’Iran a publiquement menacé de se venger de l’attaque menée la semaine dernière à Damas, que Téhéran considère être une frappe israélienne contre un bâtiment diplomatique. De hauts responsables militaires iraniens ont été tués, notamment un dirigeant de la force d'élite Al-Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique.

Plus tôt cette semaine, les renseignements américains ont rapporté qu’une attaque menée par l’Iran ou ses proxys contre des infrastructures israéliennes était imminente. Mais une source indique qu’elle semblerait être prévue à l’intérieur des frontières du territoire.

Un responsable américain informé de la situation a déclaré jeudi que les services de renseignements de Washington prévoyaient une riposte iranienne dans les prochains jours, « potentiellement sur le territoire israélien », plutôt que contre les intérêts de l’Etat hébreu à l'étranger.

Le même jour, l’ambassade américaine en Israël a annoncé que les fonctionnaires américains et leurs familles ne pourront pas voyager pour des motifs personnels, en dehors du centre du pays ce, jusqu'à nouvel ordre.

Le général Michael Erik Kurilla, commandant du Commandement central américain en charge des opérations au Moyen-Orient, s’est rendu en Israël jeudi, ont indiqué des responsables du département de la Défense. Ces dernières heures, des comptes sur les réseaux sociaux associés aux Gardiens de la révolution ont publié des vidéos montrant des simulations d’attaques contre l’aéroport d’Haïfa et la centrale nucléaire de Dimona.

Dans le passé, un responsable iranien a également affirmé que l’Iran frapperait les centrales électriques et les usines de dessalement d’Israël en cas d’attaque. Mais l’ayatollah Khamenei doit encore prendre une décision. Il s’inquiète des revers d’une attaque directe, notamment de la possibilité qu’Israël intercepte les missiles et lance une riposte massive contre des infrastructures stratégiques iraniennes.

« Les plans de l’attaque sont entre les mains du Guide suprême et il évalue encore les risques politiques », a assuré le conseiller. Les autres scénarios prévoient des attaques menées par les proxys de Téhéran en Syrie et en Irak, l’Iran ayant déjà livré des drones ces derniers jours, selon des conseillers des Gardiens de la révolution et le gouvernement syrien.

Parallèlement, la communauté internationale cherche désespérément à éviter l’escalade. Ce jeudi, Annalena Baerbock et David Cameron, les ministres des Affaires étrangères allemand et britannique, ont demandé à l’Iran, par l’intermédiaire de leur homologue iranien Hossein Amir-Abdollahian, de ne pas attaquer Israël, ont rapporté des responsables britanniques et iraniens.

« Plusieurs ministres régionaux et européens ont appelé le ministre iranien des Affaires étrangères », a confirmé au Wall Street Journal un porte-parole de la mission iranienne auprès des Nations unies à New York