Les accusations de la famille du directeur général de la coopération décédé samedi contre Yassine Brahim

Les accusations de la famille du directeur général de la coopération décédé samedi  contre Yassine Brahim

 

Le directeur général de la coopération internationale au ministère du développement, de l’investissement et de la coopération internationale Adel Ben Ali est décédé samedi 5 décembre 2015, à l’âge de 51 ans. Sa famille a affirmé que le défunt avait subi une injustice et un harcèlement de la part du ministre Yassine Brahim pour avoir osé envoyer une lettre ouverte au chef du gouvernement, pour l'avertir des dépassements au sein du ministère. Chose qui n’a pas plu au ministre, selon son gendre Moez Belhaj Mansour. Ce dernier a assuré, dans une déclaration à Mosaïque FM,  que la réaction de Yassine Brahim est due, également, à la publication d'informations autour de ces dépassements dans un journal édité par un proche du défunt. Mais je peux assurer qu'il n'avait rien à voir dans cette histoire ».

Toujours selon son gendre, «Yassine Brahim a refusé de remettre à la famille du défunt, ses documents personnels qui sont restés au siège du ministère. « C'est grâce à l'intervention du ministre de l’Éducation que sa famille a réussi à récupérer sa carte d'identité pour achever les procédures des funérailles ». 

Dans le cadre de cette même affaire, un responsable du ministère du Développement , de l’Investissement, et de la Coopération internationale a tenu dans la matinée du dimanche 6 décembre 2015 à démentir l’histoire du harcèlement de la part du ministre Yassine Brahim exercé contre le défunt Adel Ben Ali, directeur général de la coopération internationale au ministère du Développement, de l'investissement et de la coopération internationale ou le retrait de ses prérogatives. 

Il a par ailleurs précisé, dans une déclaration à Mosaïque FM, que le ministre avait donné dans la soirée du samedi 6 décembre 2015 des instructions afin que tous les documents et les effets du défunt soient remis à sa famille. 

A la suite de ce démenti,  un autre gendre du défunt, Mansour Sahar a, à son tour, démenti la version du ministère précisant que Adel avait été victime d’injustice et de harcèlement pendant 3 mois. 

« Nous avons des preuves, le bureau exécutif de l’UGTT, des politiciens et des journalistes avaient été avertis par le défunt, sa famille n’a pas pu récupérer par ailleurs ces documents, l’enterrement a dû être reporté étant donné que le ministre n’a pas permis à son fils et son frère de récupérer ses papiers », a-t-il affirmé dans une déclaration à Mosaïque FM. 

 

 

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