Les contours du cadre général de la formation du prochain exécutif en Libye

Les contours du cadre général de la formation du prochain exécutif en Libye

La radio française RFI a révélé dans un article publié sur son site officiel, que le troisième jour du forum de dialogue politique libyen qui se déroule à Tunis, était consacré, mercredi 11 novembre, à définir le cadre général de la formation du prochain exécutif. Ce pouvoir sera composé d’un conseil présidentiel constitué d’un président et de deux vice-présidents. Et d’un gouvernement d’union nationale qui remplacera les deux pouvoirs en place actuellement. Les discussions sur les prérogatives de chaque instance ont été difficiles, chaque partie voulant tirer son épingle du jeu.

Le programme de la journée a été distribué aux 75 participants à cette rencontre politique. Il a été rédigé par les Nations unies suite à des consultations permanentes avec les libyens ces derniers mois.

Selon la copie de travail, il revient au président du conseil présidentiel de diriger l’armée, de nommer les deux ministres des affaires étrangères et de la défense, après avoir consulté le Premier ministre et entendu ses propositions.

Le président du conseil présidentiel nommera également les patrons des institutions souveraines. Selon nos sources, le poste du président de ce conseil aurait été promis à Aguila Saleh, l’actuel chef du Parlement.

Quant au gouvernement d’union nationale qui sera dirigé par un responsable de l’ouest, il lui reviendra d’organiser dans les deux ans les prochaines élections générales, de proposer les projets des lois pour mettre fin à la période de transition, d’élaborer le budget de l’état et de gérer le quotidien des libyens.

Selon le document de travail, il revient aux membres de ce dialogue politique d’entériner le gouvernement si le Parlement le refuse. Une manière d’éviter, l’échec essuyer lors de l’accord politique de Skhirat signé en 2015. Le gouvernement issu de cet accord n’a jamais été accepté par le Parlement. Ce point précis suscite à la fois débat et de refus en Libye.

Plusieurs responsables refusent de confier une mission à long terme au comité de dialogue de Tunis et préfèrent voir son travail s’arrêter avec l’annonce de l’accord politique global.

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