Les DAB défient-ils les guichets ?

Les métiers sont devenus de plus en plus techniques. Réseaux de communication, sites Internet, payement à distance

, cartes à puces…Ainsi, les services de payement se multiplient pour attirer une nouvelle clientèle tout en misant sur les nouvelles technologies pour atteindre la performance.

La semaine dernière a été marquée par une bonne nouvelle pour le secteur bancaire tunisien. Il s’agit de l’introduction de nouveaux services bancaires comme le « Bill payment », « Mobile top-up » et la mise en place d’un réseau de communication interbancaire.

Ces nouveaux services font, ensemble, une révolution dans les services de payement et dans le système bancaire en particulier.

Fortement impliquées, les banques doivent se conformer et se moderniser vu la croissance du niveau de la consommation, la population et la clientèle qui est de plus en plus bancarisée et exigeante.

Toutefois, en matière de nouvelles technologies, tout nouveau service demande du temps pour être bien appliqué et parfaitement maîtrisé.

Le règlement des factures à travers les DAB(s) est un véritable enjeu pour les banques et les établissements qui offrent des services de payement basés sur des factures.

Ce défi est relatif à l’application de ce nouvel engagement. Comment sera alors établi la migration du contact direct vers le règlement à travers les DAB(s) ?

A partir de juillet 2008, la Sonede (Société nationale d’exploitation et de distribution de l‘eau) sera le premier établissement de son genre à introduire le payement des factures à partir des DAB(s).

Même si cette grande société nationale sera le premier et le plus « courageux » à introduire ce service, on souhaite voir d’autres établissements proposer ce type de services.

Cela représente un vrai enjeu dans la mesure où cette opération doit d’abord être parfaitement sécurisée en maîtrisant les risques.

Cela demande une infrastructure matérielle performante qui fonctionne également les « week-ends » et les jours fériés là où les clients ont le plus besoin de ce service.

Pour changer ces habitudes de recourir aux guichets, les banques et les établissements doivent, plus que jamais, tenir compte des changements culturels ainsi que des attitudes et des tendances socio-psychologiques de leurs clients.

Par ailleurs, une banque non dotée de moyens adéquats pour la gestion de ces opérations ne pourra pas défendre les intérêts de ses clients et ceci pourra se répercuter considérablement sur la qualité de ses services et sur la rentabilité de son activité.

Pour revenir à la question qu’on s’est posée au niveau du titre de l’article «Les DAB défient-ils les guichets ? », nous devons reconnaître que tant que les institutions n’ont pas encore adhéré au payement à partir des DAB la question ne se pose même pas.

E.M