L'Etat ouvre la période des soldes pour brader l’empire immobilier des Ben Ali

L'Etat ouvre la période des soldes pour brader l’empire immobilier des Ben Ali

 

L'Etat tunisien a ouvert la période des soldes dans l'espoir de se débarrasser de l'empire immobilier de l’ancien président Ben Ali et de sa famille. Il  a mandaté l’agence Gammarth immobilière, société de droit tunisien propriété de l’Etat, de vendre toutes les propriétés confisquées en vertu du décret loi Décret-loi n° 2011-13  du 14 mars 2011portant confiscation d'avoirs et de biens meubles et immeubles de l’ancien président de sa femme et de sa famille,  promulgué par la président intérimaire Foued Mbazaa. Des avis d’appel d’offres  international viennent d’être publiés dans le site de l’agence pour  la cession à l’amiable pour le compte de l’Etat tunisien, en plusieurs lots séparés. Ces lots concernent des palais, des résidences meublées,  des villas,  des biens Immobiliers, des  parcelles titrées, des terrains…Au total 35 avis d’appel d’offres ont été publiés.

Les biens objet de la cession sont libres de tous droits ou hypothèques, et relèvent de la propriété privée de l’Etat tunisien. La vente porte sur les biens immobiliers, meubles et équipements dans l’état où ils se trouvent, à constater sur place par le soumissionnaire et ses conseillers techniques et juridiques sous sa propre responsabilité. Toute personne physique ou morale désirant prendre part aux présents appels d’offres est autorisée à visiter les biens mis en vente. Les visites seront organisées sur rendez-vous durant la période allant du 16 Janvier au 20 Février 2017. Les candidats devront en formuler la demande de visite auprès de Gammarth Immobilière selon les conditions fixées dans le cahier des charges (C.C) et après retrait de ce dernier, aux heures ouvrables, contre le paiement de la somme non remboursable de deux cent dinars (200 DT) en espèces ou par chèque au service financier de la société ou à l’une de ses agences régionales.

Toutefois, ces propriétés ont beaucoup perdu de leur valeur  faute de maintenance et d’entretien. La plupart d’entre elles ont été vandalisées, squattées et leurs meubles volés. A qui incombe la responsabilité ?

 

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