L'OCI condamne le feu vert donné par l'occupation israélienne à la marche d’extrémistes à Al-Qods occupée
Jeddah, 7 décembre 2023
L'Organisation de la Coopération islamique (OCI) a condamné l'occupation israélienne pour avoir donné son feu vert à une marche provocatrice de groupes de colons extrémistes dans la vieille ville d’Al-Qods occupée, dans le cadre des tentatives illégales et condamnables visant à changer le statut historique et juridique actuel des lieux saints islamiques et chrétiens dans la ville sainte, en particulier la mosquée bénie Al-Aqsa.
L'Organisation a également mis en garde contre le danger de la poursuite des projets de judaïsation menés par les autorités d'occupation israéliennes à Al-Qods occupée, y compris le projet dit du « canal inférieur », qui consiste en la construction d'environ 1 792 unités coloniales dans un nouveau projet colonialiste à Jérusalem-Est occupée. Elle a affirmé que ce nouveau projet s’inscrit dans le cadre des tentatives illégales et condamnables visant à changer le statut historique, politique, juridique et démographique actuel de la ville, dans la perspective de la judaïser et la séparer ainsi de son environnement palestinien.
Réaffirmant que la ville d'Al-Qods Al-Sharif, capitale de l'Etat de Palestine fait partie intégrante du Territoire palestinien occupé en 1967, l'Organisation a exprimé son rejet de toute mesure ou décision visant à imposer la prétendue souveraineté israélienne sur cette ville et ses lieux sacrés, estimant qu’il s’agit de mesures illégales et illégitimes au regard du droit international et des résolutions pertinentes des Nations Unies.
Par ailleurs, l'OCI a de nouveau appelé les acteurs internationaux, en particulier le Conseil de sécurité des Nations Unies, à assumer leurs responsabilités pour mettre fin à l'agression israélienne en cours contre la bande de Gaza, qui a fait jusqu’à ce jour plus de 16 000 martyrs et entraîné le déplacement de plus de 1,8 million de citoyens palestiniens, dans un contexte marqué par le manque de centres d'hébergement en raison de l'interdiction des approvisionnements en carburant, en électricité, en denrées alimentaires, en produits médicaux et en eau potable, ainsi que par le fait que la plupart des hôpitaux et centres de santé sont hors service dans la bande de Gaza.
De plus, l'Organisation a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à faire pression sur Israël, la puissance occupante, pour qu'il mette fin aux actes de violence et au terrorisme organisé commis par les colons extrémistes et les forces d'occupation israéliennes dans toute la Cisjordanie occupée, les quels actes ont occasionné la mort de plus de 260 martyrs et l'arrestation de plus de 3 550 citoyens palestiniens depuis le 7 octobre dernier.
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