L’Onu a beaucoup de « respect pour la jeune démocratie tunisienne »

L’Onu a beaucoup de « respect pour la jeune démocratie tunisienne »

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a rencontré lundi, à l'occasion de sa participation à la 40e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet.

Antonio Guterres a fait part, à cette occasion, du respect que voue l'organisation onusienne à « la jeune démocratie Tunisienne » ainsi que son soutien aux efforts déployés par l'Etat tunisien pour réaliser le développement durable conformément au Programme de développement à l'horizon de 2030 et pour lutter contre les phénomènes de terrorisme, de violence et de migration irrégulière, lit-on dans un communiqué publié par la présidence de la République.

Le président de la République a, pour sa part, souligné le soutien de la Tunisie aux efforts des Nations unies pour le règlement des différends internationaux, l'instauration de la paix et la promotion des principes des droits de l'homme et la démocratie dans le monde. Caïd Essebsi a, par ailleurs, souligné la volonté de la Tunisie de jouer un rôle actif dans ce domaine à travers sa candidature au Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2020-2021.

La rencontre a été également l'occasion d'aborder les développements de la situation dans la région, en prévision de la tenue, en Tunisie, de la 30e session du Sommet arabe; ainsi que la situation en Libye. Les deux parties ont affirmé la volonté de « soutenir le processus politique global et d'accélérer le consensus entre les différentes parties libyennes pour assurer la stabilité et la sécurité dans ce pays frère et dans la région en général », précise la même source.

L'entretien qu'a eu le président de la République avec la Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a permis de passer en revue « l'évolution du dispositif des droits de l'homme en Tunisie et son adhésion à la plupart des conventions internationales dans ce domaine ».

La Haut-Commissaire s'est félicitée du niveau de la coopération entre la Tunisie et le HCDH, saluant les étapes franchies par la Tunisie sur la voie de la concrétisation de la démocratie et la consécration de l'état de droit et des institutions. Michelle Bachelet a réitéré la volonté du HCDH de continuer à soutenir la Tunisie dans tous les domaines. Elle a également salué l'initiative présidentielle sur l'égalité dans l'héritage, estimant qu'il s'agit « d'un grand pas sur la voie de la réalisation de l'égalité homme-femme».

Le président de la République a, pour sa part, affirmé "l’attachement de la Tunisie au choix de la démocratie et à la garantie de la protection des droits et des libertés publiques et individuelles ». Il a ajouté que la Tunisie « s'attèle actuellement à la réalisation de la transition économique escomptée en associant toutes les capacités et composantes nationales, en particulier les femmes », lit-on de même source.

Béji Caïd Essebsi a également relevé que la Tunisie, en tant que membre du Conseil des droits de l'homme pour le mandat 2017-2019, « veille à informer la communauté internationale sur l'expérience tunisienne et à bénéficier de l'expertise internationale dans les domaines liés aux droits de l'homme ».

TAP

 

 

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