L’Ordre des experts-comptables appelle à des solutions rapides pour sauver l’économie du pays

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L’Ordre des experts-comptables de Tunisie a lancé un "appel urgent et pressant"aux décideurs, à toutes les instances responsables et à toutes les parties influentes pour "faire preuve de responsabilité et faire prévaloir l’intérêt national, en vue de parvenir à des solutions adaptées, le plus rapidement possible, pour sauver le pays du marasme économique".

Dans un communiqué publié lundi, l’OECT met en garde contre la situation critique actuelle qui exige des institutions de l’Etat, de la famille politique et de la société civile de « la retenue et recommande d’éviter l’escalade et tout ce qui est de nature à conduire la société tunisienne à la division ».

Le communiqué souligne la nécessité d’adopter le dialogue et le consensus sur les différentes questions d’actualité, notamment « un accord sur un calendrier et sur une feuille de route claire et précise, en vue de parachever le processus de transition démocratique qui doit aboutir à des élections crédibles et transparentes ».

Il ajoute que parmi ces questions, il y a, aussi, la révision du budget de l’Etat pour l’année 2013, à la lumière des nouvelles données et concentrer les efforts sur le financement de l’effort national pour le rétablissement des équilibres financiers et économiques, le rétablissement de la sécurité et la stabilité nécessaires à l’équilibre et la pérennité économique et sociale.

Le communiqué préconise aussi l’établissement d’une feuille de route pour gérer le reste des affaires économiques sur la base d’une politique de rigueur, sans tomber dans les promesses qu’il n’est pas possible de satisfaire, au cours de cette période transitoire ».

L’Ordre des experts-comptables insiste, en outre, sur la nécessité du « report des réformes structurelles, entre fiscalité, investissement et autres, jusqu’à l’achèvement de la feuille de route, et l’adoption de mesures exécutoires urgentes pour le rétablissement de la confiance du marché tunisien en lui injectant les ressources nécessaires et, surtout, le rétablissement du rythme de la productivité qui s’est dégradée d’une manière remarquable, avec l’inflation financière, la multiplication des grèves ».