Lutte anti-corruption : Pour la transparence, contre les malentendus

Lutte anti-corruption : Pour la transparence, contre les malentendus

 

La campagne déclenchée par le gouvernement d’union nationale contre la corruption continue à susciter la polémique quant à son sérieux et sa pérennité, puisque plus de 15 jours après son lancement aucun dossier n’a été transmis à la justice ordinaire, à part celui de Chafik Jarraya qui a été déféré devant les tribunaux militaires.
Cette lenteur et, surtout, le manque, voire l’absence de communication sur ce sujet, ont donné libre cours aux imaginations et aux rumeurs laissant entendre que la guerre contre la corruption est « conjoncturelle et sélective ».
C’est dire que les autorités sont tenues d’opter pour la transparence et la clarté en rendant publics les reproches faits aux personnes arrêtées tout en révélant le point de la situation à propos d’autres personnalités, nominativement, que certains soupçonnent de corruption, l’objectif étant de mettre un terme à certaines campagnes accusant l’Etat de partialité et d’attitude sélective dans le combat mené contre les corrompus et la corruption.
Une démarche pareille ne peut être que bénéfique pour tous dans la mesure où elle contribuerait à lever les éventuelles équivoques en la matière

N.H.

Votre commentaire