Mabrouk Kourchid confirme : Harak et Wafa derrière les tensions à Tataouine
Intervenant ce matin sur les ondes de Radio Med avec Soufien Ben Farhat et Hassen Hameli, le secrétaire d’état aux domaines de l’Etat et aux affaires foncières, Mabrouk Kourchid a confirmé que les mouvements « Harak » de Moncef Marzouki et « Wafa » de Raouf Ayadi sont derrière ce qui s’est passé hier à Tataouine au cours de la visite du chef du gouvernement. Il a rappelé que l’ancien président Moncef Marzouki avait déjà lancé au cours d’un visite dans le gouvernorat de Gafsa, fin avril 2013, que « la région est en droit de bénéficier d'une partie des richesses minières de la région, après des années de marginalisation ». Ce faisant, il a ouvert la voie devant une forme de « cantonisation » des richesses minières qui a été relayée par des hommes politiques.
D’ailleurs, Tarek Kahlaoui, membre influent de « Harak » présent, hier soir, sur le plateau de la chaîne « Attessiaa » a évoqué le droit de la région de Tataouine à un pourcentage de ses richesses den pétrole.
Le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi et le président du groupe parlementaire de NidaaTounès, Soufiène Toubel, ou encore le député du Front populaire, Ammar Aroussia ont, à leur tour appelé à faire bénéficier la région de Gafsa d’une part de ses richesses en phosphates. Avec la bonne foi présumée, ces appels, quand ils sont lancés par des hommes politiques, constituent un précèdent grave et pourraient être considérés comme une incitation à la sécession économique. D’ailleurs, ils ont fait tâche d’huile puisque pour toucher d’autres régions, alimentés par des rumeurs, pour le moins fantaisistes, que la Tunisie serait assises sur d’énormes richesses et soutenus par des politiques qui attisent les égoïsmes régionaux alimentent les velléités séparatistes.
Car au-delà de ces appels, c’est l’unité du pays qui risque de prendre un coup et c’est la cohésion des Tunisiens qui pourrait en pâtir
Votre commentaire