Majdouline Cherni persiste et signe : oui il y a terrorisme dans les stades

La ministre de la Jeunesse et des Sports Majdouline Cherni a dit lundi qu’elle n’a pas à s’excuser de ses déclarations autour du derby tunisois de football entre le Club Africain et l’Espérance sportive de Tunis où elle a parlé de « terrorisme des stades. ».

Elle a confirmé ses paroles puisque « les événements du Stade de Radès ont terrorisé les familles tunisiennes », selon elle. « Le terrorisme n’est pas seulement par l’usage des armes », a-t-elle encore dit.

Intervenant sur Mosaïque FM la ministre a exprimé ses regrets pour ces événements ainsi que pour tous les comportements dans les stades, lesquels mettent la vie des spectateurs en danger. « Par le visionnage des enregistrements des cameras de surveillance et le rapport du match on se rend compte de la gravité des violences qui ont eu lieu » à Radès, a-t-elle ajouté.

Elle a mis l’accent sur la nécessité de l’encadrement des supporters dans les stades, en critiquant les sifflements qui ont accompagné l’hymne national au cours de la Finale du Volley Ball, ce qui l’a conduit à quitter la tribune d’honneur et exiger la reprise de l’hymne avec le respect qu’on lui doit. »

Majdouline Cherni a déclaré qu’elle rejetait la violence autant des spectateurs que des forces de l’ordre mais elle a relevé que des blessés ont été enregistrés dans le rang des sécuritaires. Elle a annoncé enfin que l’administration de la Cité sportive de Radès va porter plainte contre les auteurs des violences et des destructions de matériels.