Nabil Karoui se retire des élections présidentielles ?

Nabil Karoui se retire des élections présidentielles ?

 

Le parti « Qalb Tounes » vit sur un rythme effréné. En l’absence de son leader Nabil Karoui encore emprisonné à quelques jours du second tour des élections présidentielles, le parti  est sur le point de prendre une série de mesures pour riposter à ce qu’il considère comme une grave injustice qui prive son candidat de l'égalité des chances.

Le parti s’apprête, dans ce sens, à demander officiellement à l’ISIE de reporter le second tour de la présidentielle anticipée, prévue ce dimanche 13 octobre 2019, en attendant la libération de Nabil Karoui pour garantir l'égalité des chances entre les deux candidats.

Si sa requête est rejetée, le parti pourrait même décider le retrait pur et simple de son candidat Nabil Karoui de la course à Carthage en raison de son incarcération et donc de l’absence du principe de l’égalité des chances.

Cette éventualité a été confirmée par le porte-parole du parti « Au cœur de la Tunisie » (Qalb Tounes), Hatem Mliki, dans son intervention ce mardi  8 octobre 219 sur les ondes de Radio Med.

 Mliki a, dans ce cadre, annoncé que le parti « Au cœur de la Tunisie », annoncera lors d’une conférence de presse qui se tiendra demain mercredi 9 octobre, sa position définitive quant à l’élection présidentielle. « La décision sera annoncée suite à la réunion des différentes structures du parti, prévue pour l’après-midi de ce mardi ».

Il a considéré que l’incarcération de Nabil Karoui et son interdiction de mener à bien sa campagne électorale est une situation inacceptable et anormale qui met en péril la crédibilité du processus électoral.

Selon certaines indiscrétions, « Qalb Tounes » s’apprête aussi à annoncer une série de décisions très importantes dont certaines ont été prises suite à la visite hebdomadaire de l’épouse de Nabil Karoui à son mari en prison.

Il semblerait, dans ce cadre, que le parti va  internationaliser l’affaire Nabil Karoui et poursuivre le chef du gouvernement Youssef Chahed devant la justice.
 

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