Néji Jalloul quitte Nidaa Tounes et abandonne la politique
« Enfin libre comme l'air », un statut en quatre mots de l’ancien ministre de l’éducation, Néji Jalloul a suscité la curiosité de ses amis FB qui, pour la plupart, ont réagi positivement.
Depuis son départ forcé du ministère de l’éducation, le 1er mai dernier, Néji Jelloul s’est muré dans le silence et a disparu des radars des médias dont il était pourtant un bon client. Question pour lui de prendre du recul pour mieux juger la situation et décider de son avenir politique. Membre influent de Nidaa Tounes, il n’a participé à aucune de ses réunions et n’a jusque-là fait savoir sa position à propos de ce qui se passe à l’intérieur de son parti qui s’enfonce dans la tourmente. « Je suis en dette de sommeil, m’a-t-il confié. J’en profite pour récupérer ». Depuis la campagne électorale de novembre 2014, où il a été l’une des chevilles ouvrières au sein de Nidaa Tounes, il n’a pas bénéficié ni de congé ni, même, d’une petite période de repos. Le boulot d’u ministre est harassant surtout dans un ministère aussi important que celui de l’éducation où il passé son temps à tenter de « dégraisser le mammouth ». Peine perdue.
La coqueluche des sondages politiques a été approchée par plusieurs partis politiques pour le recruter. Mohsen Marzouk, son ancien ami de Nidaa Tounes l’a rencontré pour le convaincre de joindre les rangs du Mashrou3, tout comme Ridha Belhaj et Mehdi Jomaa. Mais en tant que quoi, c’est ça la question. Il est déçu par son parti qui ne l’a pas soutenu, par Youssed Chahed qui l’a sacrifié et par Béji Caid Essebsi qui lui a retiré sa confiance. Ayant décliné un poste d’ambassade à Vienne, pour des raisons familiales, dit-il, il a décidé en tout âme et consciences de quitter Nidaa Tounes et abandonner la politique. Mais jusqu’à quand ?
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