Pas de prière de l’Aïd dans des « moussala »
Selon Slim Ben Cheîkh, chargé de mission auprès du ministre des affaires religieuses, le ministère a demandé aux imams de ne pas accomplir la prière de l’Aïd El Fitr dans des « moussala », espaces ouverts hors mosquée.
Ben Cheîkh a justifié cette décision par le fait que la Tunisie est en état d’urgence ajoutant qu’il y’a 5400 mosquées dans le pays capables d’abriter la prière de l’Aïd sans problèmes.
Il est à rappeler que faire le rassemblement de l’aïd dans une « moussala », autre que la mosquée afin que tout le monde puisse venir (même les femmes indisposées), est une tradition qui existe depuis l’instauration de l’Islam et qu’elle est pratiquée dans la majorité des pays musulmans.
Sauf qu’en Tunisie, il semble que ce genre d’événements a été utilisé semble-t-il ces dernières années, par des imams extrémistes non-reconnus par le ministère ou même par des personnalités politiques comme tribune servant à véhiculer leurs messages.
Ce qui explique cette interdiction de l’accomplissement de la prière et du prêche hors des mosquées dans cette période d’alerte.