Pertes de 120 MDT à cause de la grève des agents des Finances

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Le ministère des Finances a regretté, dans un communiqué, la grève observée par les agents des finances (comptabilité publique, receveurs), les 30 et 31 décembre 2013, et ses répercussions négatives sur la bonne marche des affaires de l'Etat et du citoyen.

L'octroi d'une prime d'incitation aux agents des finances, qui figure à la tête des revendications de la Fédération générale des finances, est une demande irréaliste, notamment en cette conjoncture difficile que traverse le pays, estime le ministère qui a en revanche réitéré son engagement à répondre à cette revendication et à hâter les procédures relatives à son approbation, et ce en tenant compte des capacités de l'Etat et de la nécessité d'inciter les agents en question.

Chedly Baazaoui, secrétaire général de la Fédération générale des finances, relevant de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), a estimé que la qualification d'«irréaliste» attribuée par le ministère des Finances à cette requête est infondée. Il a fait savoir que la commission mixte regroupant des représentants du ministère et de la Fédération, créée en vertu d'un accord de principe conclu le 24 septembre 2013, a permis de fixer le montant de cette prime, et ce après l'approbation de la partie syndicale de réviser deux points au sujet de ladite prime.

Les pertes subies par l'Etat suite à la grève sont de l'ordre de 120 millions de dinars, a-t-il estimé, en tenant compte des revenus des recettes des finances évaluées à 60 millions de dinars par jour.