Petrofac: 3 millions de dollars de pertes à cause de la grève de la Sonatrak

 Petrofac: 3 millions de dollars de pertes à cause de la grève de la Sonatrak

 

Le calvaire de la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac, continue.Contrainte d’arrêter depuis plus d’une semaine sa production sur son site de Kerkennah, suite à une grève sauvage décrétée par le syndicat des marins de la Sonotrak (Société Nouvelle de Transport de Kerkennah), Petrofac est encore prise en otage.

Face à l’impossibilité d’évacuation des quantités produites de condensat (produit associé au gaz), à cause d’une grève qui n’a rien à voir avec Petrofac, et qui n’a fait que la prendre en otage ; et puisque les cuves de stockage sont pleines et ne peuvent plus absorber de nouvelles quantités de ce produit, la direction  ne peut en aucun cas reprendre sa production.

Cet arrêt de la production de Petrofac, qui produit 12,5% de nos besoins en gaz, l’a privé de produire des quantités avoisinant le million de m3 de gaz par jour.

Il a coûté jusqu’à présent des pertes de l’ordre de 3 millions de dollars essentiellement à l’Etat tunisien qui possède 55% de Petrofac et qui bénéficie en plus des impôts sur les ventes de la société.

Ceci sans parler du fait que cet arrêt de la production de Petrofac, qui ravitaille en gaz la centrale de connexion de la STEG à Aïn Turkia dans la région de Sfax, a obligé la société Tunisienne d’électricité et du gaz à se ravitailler en Algérie pour assurer ses besoins pour la production de l’électricité, en cette période de canicule.

Néanmoins malgré toutes ces pertes colossales qui menacent les intérêts de l’Etat, les autorités continuent à traiter ce blocage avec une passivité étonnante qui ouvre la porte à de nombreuses questions sur les réelles intentions de certains responsables.