Quand Donald Trump se prend pour le roi du monde entier !

Quand  Donald Trump se prend pour le roi du monde entier !

Après une campagne virulente et incertaine, le milliardaire est officiellement intronisé et s'apprête à bouleverser les équilibres mondiaux.

On savait depuis la campagne Trump prêt à tout, toutes les outrances, les mensonges, les énormités, on découvre simplement que d'endosser le costume du “commander in chief” et s'installer à la Maison-Blanche n'a pas changé le personnage. Le monde peut s'attendre au pire.

Donald Trump a fait campagne sur la promesse de rendre sa grandeur à l'Amérique. Depuis son premier mandat, on savait qu’il fait l'inverse : il l'a réduit à son plus petit rôle depuis 100 ans.

Le dirigeant absolu du monde entier 

Depuis que Trump a remporté les élections et est revenu à la présidence au début de cette année, avec une victoire écrasante, il a montré les crocs et semble agir comme s'il était le dirigeant absolu du monde entier, ou personne n'a aucun pouvoir capable de freiner ses excès ou discuter de ce qu'il fait en Amérique. Ce sentiment lui a également fait croire qu’il pourrait utiliser la même méthode à l’échelle internationale. Dans ce domaine, il a même dépassé les principes diplomatiques dans ses relations avec d’autres pays. Pourra-t-il poursuivre cette politique ? Quelles sont les possibilités, ou plutôt la futilité des méthodes dont il menace et de l’arrogance dont il fait usage ? Quels défis l’attendent ?

L'effet le plus dommageable sur le nouveau président est peut-être sa conviction que son succès à faire passer les décrets à une vitesse fulgurante le premier jour de son investiture, et l'absence d'opposition pour lui faire obstacle, lui permettront de poursuivre cette approche facilement ou d’utiliser ou d’imposer la même méthode au niveau international.

Les prémices de cette façon de penser sont apparues chez lui au cours de sa campagne électorale, sur la base de son désir de restaurer la grandeur de l'Amérique, et il croyait que lui-même et ses partisans s'en réjouissaient sans réflexion profonde.

Ainsi, on le retrouve en train de dire, par exemple, que le Canada n’est pas un pays, et il appelle son premier ministre « gouverneur du Canada », le considérant comme un État américain. Il a ensuite violé les droits souverains d'autres pays, considérant le canal de Panama comme un canal américain (parce que c'est l'Amérique qui l'a creusé), et a déclaré qu'il le reprendrait ainsi que sa gestion. Il s'est ensuite intéressé aux îles du Groenland, propriété du Danemark, et a déclaré qu'elles devraient être annexées aux États-Unis. Il a ensuite augmenté les taxes sur les produits chinois entrant en Amérique. Il ferme la porte à l’immigration et renvoie tous les immigrants illégaux et les étudiants étrangers qui soutiennent la cause palestinienne dans leur pays le plus rapidement possible

Il n’a pas attendu que les dirigeants de ces pays, qui avaient prouvé qu’ils avaient suffisamment de respect pour eux-mêmes, pour leur histoire, leur pays et leur peuple, lui répondent directement en rejetant ses revendications.

Le président du Panama a déclaré que le canal était panaméen et que quiconque souhaitait le traverser devait payer les frais spécifiés. Le Royaume du Danemark a rejeté l'idée d'abandonner le Groenland et a déclaré que l'île n'était pas à vendre. Le président colombien, dans le pays duquel Trump a envoyé un avion militaire rempli d'immigrants illégaux, a renvoyé l'avion vers les États-Unis en déclarant que ce sont des êtres humains et qu'ils doivent être traités autrement, avant de se rétracter face aux menaces du maître de la Maison blanche. Les Canadiens ont mis des panneaux sur les frontières de leur pays avec L’Amérique : le Canada n'est pas à vendre. Le Mexique a été confronté à un défi similaire. La Chine, quant à elle, a menacé d’imposer des tarifs similaires sur les produits américains exportés.

Bien que ces confrontations n’aient pas encore été résolues, ces réactions ont représenté le début d’une remise en cause d’une partie importante des rêves étrangers de Trump.

Trump et son défi pour enterrer la cause palestinienne 

Son plus grand défi reste de savoir ce qu’il prévoit pour les Arabes, en particulier pour la population de Gaza, ou ce qu’il a proposé et envisagé comme solution au problème palestinien et au conflit au Moyen-Orient.

Ce n’est un secret pour personne que le président, comme tous tous ses prédécesseurs, apporte un soutien absolu à Israël. Il avait annoncé auparavant que la superficie d'Israël était petite et devait être étendue, et il avait déplacé l'ambassade américaine à Jérusalem occupée, et après son arrivée à la Maison Blanche, il avait pris la décision de lever l'interdiction de fournir à Israël des bombes géantes de 2000 livres et a annulé les sanctions contre les colons israéliens criminels dans la Cisjordanie. Il a également réussi à obtenir des gains financiers de 1000 milliards de dollars sans compensation de la part du Royaume d'Arabie saoudite que ni lui ni son pays ne méritaient en raison de la position négative sur les questions arabes et de son insistance à humilier et à mentionner les dirigeants arabes coopérant avec lui de manière sarcastique et moqueuse.

Ce que Netanyahou n'a pas pu le faire par la guerre, Trump se croit plus malin en faisant pression sur des pouvoirs arabes soumis vendus pour enterrer complètement la cause palestinienne. Il leur demande d'accueillir des palestiniens de Gaza chez eux.

Trump déclarait déjà que les meilleurs investissements rentables pourraient se réaliser a Gaza. Trump encourage la poursuite des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité' en forçant le peuple palestinien à quitter son territoire.

Ses déclarations sont cohérentes avec l'extrême droite fasciste sioniste et avec la poursuite du déni de l'existence du peuple palestinien. Bezalel Smotrich et Ben Gvir les 2 sinistres fascistes ont applaudi cette proposition en déclarant que l'idée d'aider les Gazaouis a trouver d'autres endroits chez les pays arabes pour commencer une nouvelle vie est une excellente idée.

Trump est  un vrai danger pour la paix dans le monde. Nous appelons tous les pays, en particulier les gouvernements arabo musulmans, a rejeter le plan de Trump.

Nous condamnons dans les termes les plus forts les déclarations du Trump le facho concernant la déportation du peuple palestinien de la bande de Gaza hors de ses terres.

Le peuple palestinien résistant va contrecarrer ce projet qui a pour objectif d'éliminer la cause palestinienne et aller vers le grand Israël par l'occupation des terres et les plantations

Trump déclarait :"Nous œuvrons pour la paix". Allons ! Un cynisme absolu pour oser prononcer le mot paix. Un criminel de guerre au service du sionisme.

Le caractère imprévisible de la politique extérieure américaine constitue, en effet, un facteur hautement déstabilisant dans les relations internationales.

Pour le feu président Jimmy Carter,” les plans de Trump violent le droit international. Trump un businessman hors la loi.”

Abdessatar Klai

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