Quand les médias tunisiens participent à l'abêtissement du peuple !

 

 

 

Qu’il soit écrit ou audiovisuel, public ou privé, un média est censé être un objecteur de conscience véhiculant les nobles vertus de la déontologie professionnelle. Or, chez nous, ces valeurs cardinales sont foulées au pied par certains de nos médias qui n’ont pour objectif que le sensationnel, quitte à releguer au second plan des informations d'une importance capitale.

 

Il suffit de parcourir les journaux pour le constater de visu. Un évènement scientifique important ou la venue d'un scientifique de renommée en Tunisie passe inaperçu. Idem pour un évènement artistique ou culturel, la sortie d'un nouveau livre...Tout cela semble n'intéresser personne. On s'en moque même royalement.

 

A l'inverse, il suffit d'une affaire sordide d'adultère, de violence conjugale, d'actes de pédophilie...pour que tous les journaux en fassent leurs choux gras. Pire, 

 

Un meurtre crapuleux, des histoires horribles de décapitation attirent l'attention de tous les médias qui multiplient les analyses, en parlent à longueur de journée jusqu'à nous bassiner avec les mêmes informations répétitives.

 

L'espace médiatique est occupé par des émissions débiles du genre "3andi ma nkollek" ou bien "Al moussamah karim" et autres débilités qui n'apportent pas grand-chose à notre épanouissement. Avec ce genre de comportement, comment peut-on espérer élever le niveau d'instruction, d'éducation et de culture de ce peuple ?