Quand les pigeons construisent leurs nids dans les locaux de l’ITES !
Qui a dit qu’on a trouvé un pays en ruine ? Ne cherchez pas trop, c’est un ancien ministre CPR de la défunte Troïka qui a lancé cette « boutade » sur un plateau de télévision. Avec le temps, il s’est avéré que le pays n’était pas totalement à genoux comme on le disait et que la ruine n’était que dans l’âme de certains « inquisiteurs ».
Après le palais de Carthage qui a été laissé dans un état lamentable par son ancien locataire, le président provisoire Moncef Marzouki, voilà que les locaux de l’Institut tunisien des études stratégiques se sont transformés en refuges pour les pigeons qui y ont construit leurs nids. Les murs ont pris un véritable coup de vieux et les bureaux ont été désertés par ses occupants. Faute de maintenance, « la villa » qui abrite l’institut a, pratiquement, été abandonnée à son triste sort. Aucune trace de badigeonnage ni d’entretien au cours des dernières années. Et pourtant l’ITES avait un directeur général qui, pour son premier poste dans l’administration publique, bénéficiait du rang et des avantages d’un secrétaire d’état. Mais ses activités politiques au sein de son parti et ses fréquentes apparitions sur les plateaux auraient accaparé tout son temps au détriment de ses fonctions.
Sur un autre plan, l’institut souffre d’un manque flagrant de personnel et ne tourne qu’avec une poignée d’agents dont deux secrétaires et un agent de réception.
Le nouveau directeur général de l’ITES, Hatem Ben Salem, a beaucoup de pain sur la planche.