Qui arrêtera Lassâad Yaâcoubi ?
Après une journée dite de « colère » organisée à l’initiative du syndicat général de l’enseignement secondaire, son secrétaire général, Lassâad Yaâcoubi, auteur de l’affront subi par tous les Tunisiens en leur disant en public sur antenne, «celui qui n’est pas content n’a qu’à aller boire l’eau de la mer », semble déterminé à foncer encore plus dans sa fuite en avant.
Dans une déclaration accordée à Radio Mosaïque Fm, en début de cette soirée du mercredi 1er mars 2017, ce syndicaliste a menacé de recourir à de nouvelles escalades lors de la réunion de la Commission administrative sectorielle qui sera tenue demain jeudi pour examiner la décision de suspendre les cours.
Cet homme est, donc, plus déterminé que jamais à prendre les enfants en otages pour la pure et simple raison qu’il veut la tête du ministre de l’Education, Néji Jelloul.
D’ailleurs, il le dit clairement : « puisque le gouvernement ne veut pas limoger le ministre, nous allons opter pour l’escalade », dit-il en substance et en toute assurance comme s’il n’y avait pas de lois dans ce pays.
En effet, les observateurs se demandent, à juste titre, si le gouvernement n’a pas les moyens légaux pour soustraire nos progénitures aux desiderata de cet homme que rien ne semble pouvoir arrêter, car on a l’impression que les autorités paraissent impuissantes à faire face à cette situation où une partie est en train d’imposer sa loi comme si on était dans une jungle où celui qui se sent en position de force fait ce que bon lui semble.
Car il est étonnant et illogique qu’on laisse quelqu’un, qui fonctionne par « pique », déstabiliser et « jouer » avec un secteur aussi sensible et stratégique que celui de l’enseignement.
Noureddine H.
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