Réponse à Issam Chebbi
Issam Chebbi, le dirigeant du parti « Al Joumhouri » a démenti, mercredi 9 septembre, sur la radio nationale les informations concernant l’éventualité de la désignation de son frère aîné Néjib Chebbi à la tête de l’IVD qui pour lui est « une instance constitutionnelle ». Le cadet des Chebbi, qui se démène beaucoup ces derniers temps, cherchant des alliances par ci et par là, aurait du démentir l’information dans les médias qui, selon lui, ont colporté ces rumeurs, comme pour « nuire à l’mage de son frère et de son parti ». Ce qui est faux, du moins en qui concerne Espacemanager... Au contraire.
Pour revenir à l’IVD, Issam Chebbi aurait du se référer au chapitre VI de la Constitution relatif aux instances constitutionnelles. Nulle trace de l’IVD. En fait les instances constitutionnelles, au nombre de cinq, sont : L’Instance des élections, appelée «Instance supérieure indépendante pour les élections », l’Instance de la communication audiovisuelle, l’Instance des droits de l’Homme, l’Instance du développement durable et des droits des générations futures, l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. L’huissier notaire qu’il est a confondu justice transitionnelle citée dans l’alinéa 9 de l’article 148 (Chapitre X - Dispositions Transitoires) avec l’Instance Vérité et Dignité créée par la loi organique du 24 décembre 2013 qui stipule que « L’Etat s’engage à appliquer le système de la justice transitionnelle dans tous ses domaines et dans les délais prescrits par la législation qui s’y rapporte ». Sachant que « La durée d’activité de l'Instance a été délimitée à quatre années, à compter de la date de nomination de ses membres, renouvelable une fois pour une seule année suite à une décision motivée de l'Instance et soumise au Parlement, trois mois avant l'achèvement de son mandat(Art. 18).
Pou revenir à Néjib Chebbi, un militant digne de respect, nous avons beau essayer de le joindre avant la publication de l’article en question, mais ni lui ni son service de presse ne répondaient. Pour le reste nous n’avons pas écrit qu’il a été sollicité pour tel ou tel poste mais nous avons dit tout simplement « qu’avec une si longue et riche carrière politique, marquée, certes, par quelques choix discutables, Néjib Chebbi est le genre de personnalités dont on a toujours besoin notamment en ces moments difficiles. S’il abandonne le parti, il ne semble pas pour autant abandonner la politique…On a déjà parlé de lui comme ministre dans le gouvernement Essid et voilà que les rumeurs l’envoient à Paris ou à …l’IVD. A moins qu'il n'ait d'autres projets en tête ».
Voilà qui est clair. On aimerait bien avoir de plus amples détails sur les projets de Néjib Chebbi.