Résultats de la quatrième vague de l’Afrobaromètre sur la corruption en Tunisie

L’institut One to One for Research and Polling a présente le mercredi 30 septembre à 9h30 à l’hôtel Laico Tunis les résultats de la quatrième vague de l’Afrobaromètre (www.afrobarometer.org) sur la corruption dans notre pays et plus précisément sur les questions suivantes :

·  Le niveau de la corruption a-t-il augmenté en Tunisie ?

·  Quel est le niveau perçu de la corruption chez les structures publiques et les institutions politiques ?

·  Quel est le rendement perçu du gouvernement dans la lutte contre la corruption ?

·  Comment évalue-t-il le rendement de l’Instance Nationale de Lutte contre la Corruption ?  Perçoit-il un risque suite à la dénonciation de cas de corruption ?

Selon les résultats de cette enquête une écrasante majorité de Tunisiens affirme que la contrebande est un problème dans le pays, et très peu pensent que le gouvernement fait du bon travail pour le résoudre.

La majorité des Tunisiens affirme que le niveau de corruption a augmenté, que les gens risquent des représailles s'ils signalent des incidents de corruption. Une grande majorité désapprouve la performance du gouvernement dans la lutte contre la corruption.
Les citoyens qui ont entendu parler de l'Agence Nationale de Lutte contre la Corruption sont divisés quant à son efficacité. Il y a un large soutien aux médias pour enquêter sur les erreurs et la corruption du gouvernement.

Principaux résultats 

Près de neuf Tunisiens sur 10 affirment que la contrebande est un problème majeur (71%) ou un problème mineur (16%) dans le pays.§

Près des deux tiers (63%) des Tunisiens pensent que le niveau de corruption a augmenté «quelque peu» ou «beaucoup» au cours de l'année écoulée.§

Les parlementaires et les fonctionnaires sont le plus souvent perçus comme corrompus, tandis que la présidence, les juges et les magistrats sont souvent perçus comme les moins impliqués dans la corruption. §

Sept Tunisiens sur 10 (69%) jugent insatisfaisante la performance du gouvernement dans la lutte contre la corruption.§
 
Près des deux tiers (63%) des Tunisiens disent que les gens risquent des représailles s'ils dénoncent la corruption aux autorités.§

Les citoyens qui ont entendu parler de l’INLUCC (qui représentent 56% de la population) ont des avis partagés quant à l’efficacité de l’instance. §