Salma Elloumi lance son 3ème parti politique en quelques semaines.

Après avoir été éjectée du parti Amal Tounes dont la présidente, Emna Karoui a repris son bien, Salma Elloumi Rekik, ancienne directrice du cabinet présidentiel et une des fondatrices de Nidaa Tounes a jeté son dévolu sur un nouveau parti qui se dénomme le parti national tunisien baptisé « Al Amal » en vertu de l’amendement de son règlement intérieur décidé par une réunion extraordinaire de ce parti qui a confié sa présidence à Salma Elloumi désignée aussi représentante légale de ce parti.

Dans sa page facebook, ce nouveau parti se définit comme étant un continuateur "de l’héritage réformiste, moderniste tunisien, attaché aux réalisations de l’Etat de l’indépendance et œuvrant à leur promotion ainsi qu’à la consolidation de la démocratie, du pluralisme et de la liberté de la presse, des acquis réalisés après le 14 janvier 2011".

Il ajoute que " ce parti a pour objectif de concrétiser l’espoir des Tunisiens à bâtir un front centriste réalisant l’équilibre politique dans le pays et restaurant la confiance des citoyens dans les partis et dans la participation dans la politique comme un droit de la citoyenneté et dans la contribution dans la construction de la nouvelle Tunisie dont nous rêvons ".

Au cours des deux derniers mois, Salma Elloumi Rekik a été promue présidente de Nidaa Tounes (faction de Hammamet) avant de le quitter suite à la remise de « la patente » de ce parti à Hafedh Caïd Essebsi. Elle décida ensuite de prendre la présidence du parti « Amal Tounes » dont la présidente Emna Karoui a été nommée secrétaire générale.

Le même jour où on apprend l’annulation de l’accord entre les deux dames, l’information quant à la nouvelle formation de Salma Elloumi est publiée.

Ainsi après le tourisme entre les partis on est aux devants d’un nouveau fléau : le tourisme des partis.