Sami El Fehri libéré mais reste interdit de voyage
Le porte-parole du pôle judiciaire et financier Soufien Selliti a confirmé la libération hier de Sami El Fehri, de l’administratrice de Cactus Prod et le mandataire de la société Eight Prod par le juge d'instruction du pôle judiciaire et financier.
Le même juge a décidé une interdiction de voyage à l’encontre de 12 personnes enrelation avec cette affaire dont Sami El Fehri l’administratrice de Cactus Prod et le mandataire de la société Eight Prod.
Dans une déclarations à Mosaïque FM, il a précisé que le ministère public a fait appel de la décision du juge d'instruction, indiquant que le juge d'instruction a ouvert une enquête à l'encontre de 12 personnes pour crimes de blanchiment d'argent et exploitation d'un fonctionnaire en vue de générer des intérêts et porter atteinte à l'administration.
Rappelons qu’El Fehri et l'administratrice judiciaire de Cactus Prod, une société confisquée, ont été arrêtés le 6 novembre courant après une plainte déposée par le responsable du contentieux de l'Etat au nom du ministère des Finances, précisément la commission nationale de gestion des biens confisqués.
La plainte concerne des soupçons de corruption imputables à l'administratrice judiciaire pour la conclusion délibérée de contrats contraires aux lois et dispositions en vigueur.
Le 29 octobre, le ministère public du pole judiciaire économique et financier avait ordonné l'interdiction de voyager de plusieurs suspects soupçonnés de corruption au sein de la société confisquée Cactus Prod, y compris l'administratrice judiciaire de cette société, ainsi que l'homme de médias Sami El Fehri et son épouse.
L’affaire de la société de production "Cactus Prod" est pendante devant la justice depuis 2011. Elle concerne des dépassements commis par "Cactus Prod" sous l’ancien régime ayant causé de grosses pertes financières à l’Etablissement de la Télévision tunisienne.
Sont accusés dans cette affaire, outre le présentateur Sami El Fehri, l'ancien ministre-conseiller auprès de la présidence de la République, Abdelwahed Abdallah et cinq directeurs généraux de l'établissement de la télévision tunisienne ainsi Belhassan Trabelsi, beau-frère de l'ex-président Ben Ali en fuite.
L’affaire concerne des dépassements commis par la société de production "Cactus Prod" sous l’ancien régime et qui ont causé de grosses pertes financières à l’Etablissement de la Télévision tunisienne.
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