Samsung perd son président
Le président de Samsung Electronics, Lee Kun-hee, est mort dimanche à l'âge de 78 ans, a annoncé le groupe sud-coréen dans un communiqué.
M. Lee, qui a fait du groupe un géant mondial des télécommunications, vivait alité depuis une attaque cardiaque en 2014.
"C'est avec une grande tristesse que nous annonçons la mort de Lee Kun-hee, président de Samsung Electronics", a déclaré le groupe. "Le président Lee est décédé le 25 octobre avec sa famille, y compris le vice-président Jay Y. Lee, à ses côtés".
Le vice-président, son fils Lee Jae-yong, est à la tête de l'entreprise depuis l'accident de santé de 2014.
"Le président Lee était un véritable visionnaire qui a transformé Samsung en faisant d'une entreprise locale un leader mondial de l'innovation et de la puissance industrielle", l'a salué la société, ajoutant: "Son héritage sera éternel".
Samsung est de loin le plus grands des conglomérats sud-coréens ("chaebols") qui dominent la 12e économie mondiale.
Le chiffre d'affaires global de l'entreprise équivaut à un cinquième du Produit intérieur brut du pays, ce qui en fait un élément crucial pour la santé économique de la Corée du Sud.
Lee Jae-yong a été condamné à cinq ans de prison en 2017 après avoir été reconnu coupable de corruption et d'autres infractions liées à l'ancien président Park Geun-hye, puis a été innocenté des accusations les plus graves en appel et libéré un an plus tard. Cette affaire est encore en cours.
Son père Lee Kun-hee avait été reconnu coupable de corruption en 1996, puis de corruption et d'évasion fiscale en 2008. Mais il avait échappé à la case prison, ayant été condamné à du sursis.
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