Santé publique: Evolution des affaires portées en justice et nouvelles révélations
Le parti de l’Union Populaire Républicaine vient d’éditer un communiqué dans lequel il a éclairé l’opinion publique sur l’évolution des affaires qu’il a dévoilé et dans lequel il annoncé la tenue d’une conférence de presse à ces sujets :
Voici l’intégralité de ce communiqué signé par Slimen Selmi (membre du bureau politique de parti chargé de la santé) :
L'UPR a porté à la connaissance de l’opinion publique de multiples affaires de corruption, de malversations et de négligence. Certaines de ces affaires ont fait l’objet de plaintes comme nous nous sommes engagés à le faire. Il est par conséquent de notre devoir d’informer l’opinion publique sur l’évolution des affaires en cours. Celles-ci sont au nombre de quatre. Elles concernent: le ministère de la santé publique, l’ancien ministre, la directrice de la pharmacie et du médicament et l’ancien PDG de la pharmacie centrale.
La première est relative à une autorisation douteuse de mise sur le marché d’un médicament avec l’obtention d’un appel d’offre qui a été annulé par la commission de contrôle et de révision suite à nos révélations.
La seconde concerne de forte suspicion de malversations qui a amené la pharmacie centrale à se démettre du monopole obligatoire et légal de l’import de certains produits au profit d’une firme privée.
La troisième l’implant délibéré et prémédité de stents périmés dans des cliniques et des hôpitaux.
Enfin, l’usage d’un anesthésiant sur la nocivité duquel nous avons attiré l’attention du ministère et qui a continué à être utilisé occasionnant des cas de décès.
Malheureusement, la substitution de nouveaux responsables à la tête du ministère de la santé n’a pas mis fin aux déboires. Puisque suite à une négligence que nous pensons être délibérée, les bons de commande des médicaments pour 2017 n’ont pas été adressés dans les délais ce qui menace sérieusement de rupture d’approvisionnement des structures publiques en médicaments en moins pour le premier trimestre de l’année prochaine.
Par ailleurs, nous avons les preuves que la conseillère la plus proche de la ministre use de sa position pour réaliser des profits à un parti politique avec lequel elle a des accointances.
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