Six partis soutenant les mesures prises par Kaïs Saïed réclament la formation rapide du gouvernement
Le secrétaire général du « Mouvement Tunisie en avant », Abid Briki a indiqué que les partis qui soutiennent les mesures prises le 25 juillet 2021 par le président de la République Kaïes Saïed tiendront, ce vendredi, pour la deuxième journée consécutive une réunion consultative.
Le groupe des six partis à savoir « Tunisie en avant », « Echaab », « Courant populaire », « Coalition pour la Tunisie », « Al Baath » et le « Parti patriotique démocratique socialiste », qui ont la même position à l’égard des mesures du 25 juillet, ont décidé que la réunion reste ouverte pour accueillir les partis ayant les mêmes positions, a indiqué Abid Briki à l’agence TAP.
Le secrétaire général du parti Al Baath, Othman Belhaj Omar a indiqué, jeudi, dans une déclaration médiatique que la réunion hier des six partis s’inscrit dans le cadre de leurs positions communes à l’égard des mesures prises le 25 juillet par le président Saïed et celles du décret présidentiel 117, le 22 septembre dernier.
Les six partis considèrent que ces mesures sont venus répondre aux revendications réclamées une décennie durant, a-t-il rappelé, précisant que ces partis soutiennent les décisions du président mais demandent, en même temps, la formation d’un gouvernement dans les plus brefs délais pour traiter les dossiers urgents dont le dossier économique et financier et la situation sécuritaire.
Le 22 septembre dernier, le président Kais Saied a promulgué un décret présidentiel (n°2021-117) portant sur de nouvelles mesures exceptionnelles, dont le maintien de toutes les activités du parlement suspendues, le maintien de la levée de l’immunité parlementaire des députés et la suspension de toutes les indemnités et avantages accordés au président du parlement et aux députés.
Il a été également décidé, la suppression de l’instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi. Le président Saïed se charge, dans le cadre de ce décret, de l’élaboration de projets de révisions relatives aux réformes politiques, avec le concours d’une commission dont l’organisation est fixée par décret présidentiel. Le 29 septembre, il a chargé Najla Bouden Romdhane.
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