Taboubi révèle le nom du parti qui œuvre en faveur de la privatisation

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi a révélé que le parti Afek Tounés présidé par Yassine Brahim œuvre à la privatisation des entreprises publiques.

Dans des déclarations à nos confrères de Hakaekonline en marge de la signature d’accords à la société Topnet, il a ajouté que d’autres formations politiques agissent dans le même sens, mais c’est Afek Tounés qui le fait au grand jour sans aucune honte.

Le problème essentiel de ce parti est le secteur public a ajouté Taboubi. « Je dis aux Tunisiens que ce parti est le type de mouvement politique qui n’a pas d’idée nouvelle pour créer des investissements à valeur ajoutée et dépourvue de toute vision réformiste », a –t-il poursuivi.

Il a souligné que le président de ce parti Yassine Brahim ne connaît pas bien la Tunisie et a passé sa vie en France. Il a été appelé à diriger deux ministères et a désigné d’autres membres de ce parti au pouvoir sans pouvoir donner des résultats remarquables.

« D’autres parties ont fait des promesses pour la cession des entreprises publiques dans le cadre d’un marchandage politique en vue de financer leurs campagnes électorales » a-t-il dit en précisant que la centrale syndicale ne permettra pas que des promesses soient faites aux dépens du peuple tunisien ».

Noureddine Taboubi a reconnu que la situation est difficile dans certaines établissements publics. Néanmoins les structures de l’UGTT possède les programmes et les idées pour réformer ces établissements sans recourir à leur cession pour les particuliers.

« Le secteur public est une ligne rouge et 70 mille lignes rouges » a-t-il surenchéri.

Le secrétaire général de l’UGTT a souligné la disposition de son organisation à s’assoir autour d’une table de dialogue pour débattre les approches et les stratégies susceptibles de réformer les entreprises publiques en vue ce créer les conditions d’une bonne gouvernance et d’assurer les équilibres financiers en leur sein.

Parlant de l’inscription de la Tunisie sur une liste noire des pays exposés au financement du terrorisme par le Parlement européen, il a affirmé que l’expérience tunisienne est prise pour cible. « Des défaillances existent en Tunisie en raison du peu de connaissance du travail des organisations internationales ainsi que la désintégration de certaines structures de l’administration » a-t-il encore dit.

« Les échecs se sont succédé plus que de raison mais toute expérience traverse des difficultés et des entraves mais l’essentiel est de tirer des enseignements grâce à la détermination du peuple et de la jeunesse à les dépasser », a conclu Taboubi.