Taoufik Charfeddine justifie l’assignation à résidence de Noureddine Bhiri
Le ministre de l’Intérieur Taoufik Charfeddine a souligné lundi au cours d’un point de presse que l’assignation à résidence de deux personnes, dont il a n’a pas donné les noms mais l’allusion était claire à l’ancien ministre de la Justice Noureddine Bhiri et à l’ex-conseiller au ministère de l’Intérieur Fathi Beldi, est en rapport avec l’octroi de passeports, de cartes d’identité, de certificats de nationalité et même d’extraits de naissance de manière illégale pour des personnes qu’il a refusé de qualifier, alors que la suspicion de terrorisme ne laisse pas de doute. Il a ajouté que les certificats de nationalité ont été accordés de manière illégale, soit à une date antérieure à l’obtention d’un extrait de naissance. “
L’extrait de naissance avait été attribué un an plus tard à la suite d’une décision de justice. Un autre certificat de nationalité avait été attribué, de manière illégale, à une fille de parents de nationalité syrienne”. Et de poursuivre : “Selon l’officier de la police judiciaire, le dossier revêt un caractère terroriste. Ainsi, tenant compte des dispositions de la loi antiterroriste et des différents mouvements de protestations, et par peur d’une réaction, nous avons décidé d’agir d’une manière préventive, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme”.
Cette conférence de presse a été organisée à l’issue de la réunion tenue à Carthage et présidée par le président de la République, Kaïs Saïed, en présence de la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, de la ministre de la Justice, Leila Jaffel, du ministre de la Défense nationale, Imed Memiche et du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine.
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