Terrorisme et migration au menu de la coopération tuniso-européenne

Terrorisme et migration au menu de la coopération tuniso-européenne

Le terrorisme, la migration irrégulière et la coopération entre la Tunisie et l’Union européenne ont été au centre d’une rencontre, mercredi, entre le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, et une délégation de la Commission des affaires étrangères au Parlement européen.

Selon un communiqué du ministère, Zbidi a indiqué que le traitement sécuritaire de la migration irrégulière a “montré ses limites”, soulignant que le traitement de cette question requiert l’élaboration d’une approche globale, une confiance mutuelle, une coordination et la garantie de moyens entre les pays des deux rives de la Méditerranée à moyen et long terme.

Le ministre a, dans ce sens, souligné la nécessité d’investir dans le domaine du développement durable à l’instar du projet Rjim Maâtoug, réalisé avec la participation de l’Union européenne.

Zbidi a, à cette occasion, passé en revue le projet de développement intégré du Sahara et sa contribution à fixer les habitants dans leurs régions, évoquant les composantes du projet englobant les secteurs agricole, touristique et culturel.

Il a appelé l’UE à davantage d’interaction avec les questions tunisiennes de sécurité et de développement.

« Il est impératif de développer davantage la coopération bilatérale et multilatérale car la Tunisie ne peut pas faire face, seule, aux phénomènes de terrorisme et de la migration irrégulière », a-t-il affirmé, mettant en valeur « les pas franchis par la Tunisie dans le processus de transition démocratique et dans sa lutte contre le terrorisme grâce notamment au développement du système de renseignement ».

De son côté, le président de la délégation européenne a affirmé que toutes les questions évoquées par le ministre de la Défense bénéficieront de l’intérêt et du suivi nécessaires.

L’Union européenne porte un intérêt particulier à l’Afrique et tout particulièrement à la région du Maghreb, a-t-il dit, saluant l’approche tunisienne dans le traitement de la question de la migration irrégulière.

 

 

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