Tony Blair pourrait diriger une future autorité de transition à Gaza

Tony Blair pourrait diriger une future autorité de transition à Gaza

 

L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair pourrait jouer un rôle de premier plan au sein d’une future autorité de transition à Gaza, instituée dans le cadre du plan de paix des États-Unis, ont rapporté vendredi plusieurs médias britanniques.

L’ancien dirigeant travailliste, au pouvoir au Royaume-Uni entre 1997 et 2007, a participé à des discussions avec l'administration Trump et d’autres responsables sur l’avenir du territoire palestinien après la guerre.

La BBC et le journal The Economist indiquent désormais que Tony Blair pourrait diriger cette future autorité avec le soutien de l’ONU et des pays du Golfe. Le Financial Times, de son côté, écrit que l’ancien dirigeant, qui a joué un rôle de médiateur pour la paix au Proche-Orient de 2007 à 2015, aurait demandé à faire partie de son conseil de surveillance.

La fondation de Tony Blair, le Tony Blair Institute for Global Change, n’a pas souhaité commenter ces affirmations auprès de l’AFP. Une source proche de l’ancien Premier ministre a confirmé qu’il travaillait sur un projet visant à mettre fin au conflit.

Elle a toutefois indiqué que l’ex-dirigeant ne soutiendrait aucune proposition visant à déplacer définitivement les Gazaouis, et que toute autorité de transition transférerait à terme le pouvoir à l’Autorité palestinienne, basée à Ramallah en Cisjordanie.

Selon The Economist, cet organe appelé « Autorité internationale de transition à Gaza » demanderait un mandat de l’ONU pour être reconnu comme « l’autorité politique et juridique suprême » pendant cinq ans, avant de transférer le contrôle aux Palestiniens.

Il serait dans un premier temps basé en Égypte, avant d’être déplacé dans l’enclave quand les conditions de sécurité seraient réunies, selon la BBC.

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