Trump, Poutine et ChatGPT: Huis Clos sous Vodka

Par Mahjoub Lotfi Belhedi
Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data scientist & Aiguilleur d’IA
Lieu : Une salle privée au sommet d’une tour dorée à Moscou, vodka à la main et cigares cubains sur la table.
Trump (souriant avec excès, lissant sa cravate rouge) :
Vlad, Vlad, Vlad... Mon ami. Mon génial tsar rouge. Tu sais, j’ai toujours dit que tu étais un homme d’action. Fort. Viril. Très viril.
Poutine (impassible, regard perçant) :
Tu n’as jamais semblé t’en plaindre, Donald.
Trump (ricanant nerveusement) :
Non, bien sûr. Je ne me plains jamais. Mais... voyons, soyons honnêtes - tu m’as un tout petit peu... enterré vivant avec ces survols de chasseurs russes en territoire OTAN. C’est pas moi qui le dis, c’est Merkel ! Enfin... ce qu’il en reste.
Poutine (calme glacial) :
Tu parles de l’espace aérien de la Lettonie ? Une erreur de trajectoire. Un GPS mal réglé. Les pilotes sont jeunes. Enthousiastes. Ils aiment voler… librement.
Trump (sourire crispé, haussant les épaules) :
Libre, oui. Très libre. Comme les tanks à la frontière ukrainienne ? Ils ont pris un petit détour eux aussi ? En mode "Waze militaire" ? Je dois dire, c'était créatif. Mais bon... mes « amis », disant mes connaissances à Bruxelles... Ils commencent à penser que je suis ton représentant de presse.
Poutine (léger sourire en coin) :
Ils pensent beaucoup. Mais ils n’agissent pas. Toi au moins, tu es... divertissant.
Trump (rire théâtral, mains en l’air) :
Divertissant ! Voilà ce qu’on me dit toujours ! Un showman. Mais j’aurais préféré un rôle un peu moins... comment dire... radioactif. Parce que là, Vladimir, soyons francs, tu m’as un peu laissé en plan. Je te défends à la télé, je dis que t’es un gars formidable, que l’Ukraine c’est "compliqué"... et toi, tu continues à jouer à Risk en version grandeur nature !
Poutine (calme, presque moqueur) :
Et toi, tu continues à jouer à The Apprentice, mais version géopolitique. Le gagnant, c’est celui qui tient le plus longtemps sans déclencher une guerre mondiale, non ?
Trump (avec exagération) :
Moi je voulais juste construire des hôtels, Vlad. Des hôtels avec vue sur la Crimée ! Mais maintenant j’ai l’OTAN sur le dos, la presse européenne en furie, et même Macron a retrouvé sa colonne vertébrale. Tu réalises ce que tu m’as fait ? Macron ! Qui me fait la morale !
Poutine (regard froid) :
Tu voulais être un homme fort parmi les forts. Mais tu as oublié que dans ce jeu, il n’y a pas de place pour les demi-mesures. Tu joues avec le feu ? Tu brûles. Ou tu embrases le monde.
Trump (soupirant, avec un sourire forcé) :
Tu sais quoi, Vlad ? Parfois je me dis que j’aurais dû rester dans l’immobilier. Au moins, quand on me plantait un couteau dans le dos, c’était pour une commission.
Fin de scène
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