Tunisie : la collaboration continue entre BFI et les banques STB et BNA pour le progiciel Carthago

« En 2008, le gouvernement avait pris la décision de favoriser les éditeurs locaux de logiciels, et ce à la suite d’un appel d’offres de GIE ayant

abouti au choix de 3 éditeurs locaux de logiciels, en l’occurrence IDEE, BFI et Manager Partner, pour équiper les banques publiques avec des solutions logicielles développées en Tunisie et moyennant un montant considéré comme dérisoire de 500.000 dinars par solution et par banque » rappelle notre confrère webmanagercenter  avant d’ajouter que « la plupart des banques se sont affranchies des contrats les liant aux SSII locales, et ont même annulé ces contrats après la révolution du 14 janvier ».

En réponse à cet article, un des éditeurs, en l’occurrence BFI, a voulu apporter  l’éclaircissement suivant à travers un de ses consultants:

« J’ai patrouillé avec beaucoup d’attention l’article publié sur WebManagerCenter du 30/12/2011 sous le titre « Les banques tunisiennes abandonnent les SSII locales! ». Toutefois, et bien que je sois d’accord avec l’ensemble des points traités par l’auteur de l’article, j’ai senti quelque part une discordance entre deux passages importants dudit article : Premier passage : « …Concernant le projet GIB, parmi les trois banques du groupement STB-BNA-BH, seules les deux premières STB-BNA qui ont signé avec BFI continuent à avancer dans l'installation de Leur noyau bancaire… ». Deuxième passage : « …Par ailleurs, les 3 banques publiques (BNA, STB et BH) ont aussi arrêté leurs projets… ».

De ce fait, et pour éviter tout éventuel dérapage informationnel ou mauvaise interprétation, j’ai voulu confirmer, que l’installation d’une grande partie du progiciel Carthago, sujette du contrat entre le spécialiste de l'édition et l'intégration de solutions bancaires et financières BFI et les deux banques STB et BNA, est en cours de mise en place avec un état d’avancement respectable et une collaboration bilatérale entre nos équipes et celles des deux banques dans l’objectif de réussir ces projets et prouver que les compétences tunisiennes sont en mesure de fournir des services et des prestations conforme aux normes internationales. »