Tunisie: la STIR perd beaucoup d'argent à cause des sit-in
Le sit-in ouvert, observé depuis le 14 octobre 2011, par environ 70 personnes, devant la Société Tunisienne des Industries de Raffinage (STIR) à Zarzouna
(Bizerte) a causé à la raffinerie des pertes estimées à plus de 20 millions de dinars, a affirmé M. Mohamed Ennajidi, représentant de la STIR.
Les protestataires, qui revendiquent, selon certains d'entre eux, leur titularisation, ont empêché les cadres, les techniciens et les employés de la société d'y accéder.
Leur sit-in est une réaction "au non-respect de la direction de la STIR de ses anciens engagements et son refus d'appliquer l'accord conclu entre le Gouvernement, l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) concernant la titularisation des ouvriers travaillant dans le cadre de la sous-traitance", ont-t-ils dit.
M.Ennajidi a indiqué, mercredi, que "les protestataires n'appartiennent pas à la STIR mais à une société de sous-traitance relevant du groupe de maintenance et de gestion chargé des travaux d'aménagement et de maintenance dans toute la zone industrielle de Zarzouna".
Le responsable a précisé, par ailleurs, "qu'aucune relation de travail directe ou indirecte n'existe entre l'entreprise et les protestataires qui ont été rejoints par un nombre de chômeurs de la région".
Les cadres, les techniciens et les employés de la STIR ont lancé un appel aux autorités nationales et régionales et aux syndicats pour engager des négociations avec les protestataires en vue de mettre fin à ce sit-in et épargner la société davantage de pertes.