Tunisie: Les tracasseries administratives bloquent le forage de nouveaux puits de pétrole
Encore un blocage dans les travaux d’un projet énergétique qui peut augmenter la production de la Tunisie en pétrole et en gaz et combler un tant soit peu son déficit énergétique.
En effet, les travaux de forage d’un nouveau puits d’exploration de pétrole et de gaz dans la région de Kébili sont bloqués depuis bientôt deux semaines dans l’attente de l’octroi d’une autorisation de l’utilisation d’explosifs, qui a été déposée depuis de longs mois. Ce qui engendre des couts exorbitants aux investisseurs et à l’Entreprise Tunisienne d’activités pétrolières qui participe à hauteur de 50% dans ces investissements.
En effet, après une grande évolution des travaux de forage de ce puits dont les appréciations ont laissé croire qu’il est très prometteur et qu’il peut éventuellement augmenter la production de la Tunisie en pétrole et en gaz, à travers les quantités qui pourront être extraites pendant la durée d’exploitation, les travaux ont été bloqués par un problème technique survenu sur une pipe.
Selon des sources proches du dossier, la compagnie pétrolière, associée avec l’Entreprise Tunisienne d’activités pétrolières dans cette concession, est dépitée face à cette situation . Elle compte même retirer les équipements du forage puisqu’ils sont inexploités depuis une longue période, bien que leur location soit extrêmement coûteuse.
Cette suspension des investissements entrainerait la fin de contrat de plusieurs centaines de travailleurs recrutés dans le cadre de ces forages, dans une région ou l’emploi devrait pourtant être une priorité. Les mêmes sources ont par ailleurs indiqué que plusieurs puits forés en 2023 par d’autres compagnies pétrolières n’ont pas pu être mis en production à cause de ce même blocage administratif.
Ainsi donc, dans une Tunisie qui a plus que jamais besoin de ces richesses, les complications administratives continuent à bloquer ce genre de projets stratégiques pour l’économie du pays. En attendant une prise de conscience générale des pertes que subit notre économie et d’une intervention désormais nécessaires à tous les niveaux des hautes autorités pour faire bouger les choses.
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