Tunisie : l’innovation pour garantir la pérennité de l’entreprise

Les succès d'aujourd'hui créent les attentes de demain. Pour réaliser leur potentiel, les entreprises doivent

en permanence améliorer leurs performances et concrétiser leurs projets quels que soient les changements qui affectent leur environnement.

Pour relever ce défi, atteindre les objectifs stratégiques, comprendre les opportunités et les contraintes de chaque projet, les entrepreneurs sont appelés à adopter une démarche conforme à leurs objectifs, en faisant preuve d’une large expertise sectorielle, d’une connaissance approfondie des sujets les plus techniques, des approches méthodologiques prouvées, des tout derniers enseignements tirés des pratiques à travers le monde… Autant de critères qui peuvent assurer la pérennité et le succès de l’entreprise.

Pour se maintenir et conquérir des marchés, «je dois innover pour garantir la pérennité de l’entreprise et par là même me positionner sur mon marché», ces propos de M. Philippe Lotz, responsable composante innovation à la GTZ, à l’ouverture de la rencontre organisée récemment par la Chambre Nationale des femmes chefs d’entreprises relevant de l’UTICA, confirme indéniablement, l’apport de l’innovation en tant que pilier essentiel de l’économie.

 «L’innovation se distingue certes de l’invention et de la découverte dès lors qu’elle s’inscrit dans une perspective applicative. En terme de produits, de procédés de fabrication et d’organisation, l’innovation demeure un pilier de la stratégie de chaque entreprise».

Cette stratégie favorise la mise en place d’un système de veille et permet de partager et de protéger l’information.

A l’évidence, le cœur de l’innovation repose sur la recherche développement. «L’innovation, le marketing et l’innovation sont les premières victimes du ralentissement conjoncturel», précise M. Lotz.

Force est de reconnaître que «l’innovation est une mise sur le marché avec succès d’un produit (bien ou service), d’un procédé, par une méthode marketing ou organisationnelle ayant un caractère nouveau ou représentant une amélioration majeure par rapport à l’existant» (OCDE-Manuel d’OSLO 2005). Ceci dit «l’innovation-produit», correspond aux biens et aux services affichant une nouveauté ou une amélioration significative.

Elle consiste, également, en l’introduction d’une méthode de production de fourniture de service ou de livraison de produit nouvelle. Quant à l’innovation dans le domaine du marketing, elle projette la mise en œuvre d’une nouvelle méthode de vente impliquant des changements dans les domaines de la conception du produit, du packaging ou du positionnement du produit.

Innover, c’est pour garantir un meilleur positionnement sur le marché et s’octroyer un avantage concurrentiel, pour réduire les coûts, intégrer les TIC dans les méthodes de gestion, enrichir ses connaissances et les valoriser et s’ouvrir à l’extérieur d’une meilleure réfléchie.

«L’objectif d’une telle démarche est d’abattre les barrières à l’innovation et convaincre les acteurs économiques de l’intérêt de l’innovation et de l’utilité de la «composante innovation», de la nécessité de mettre en place une politique de communication et motiver les acteurs et les amener à collaborer ensemble.

M.Kamel Ben Ameur, représentant de l’UTICA, précise de son côté, que «l’approche du système management de l’innovation qui repose sur le pilotage de l’information, vise à satisfaire les besoins du client et plusieurs cibles à la fois, voire toute une chaîne de valeur».

Ayant plusieurs facteurs de succès, cette approche esquisse les contours d’une vision stratégique de l’entreprise, dans un environnement favorable favorisant un management du changement, une culture de l’entreprise, la communication, une gestion des connaissances et des idées, outre la rigueur (à travers le management de projets, la gestion des risques), la protection (veille et intelligence économique, protection économique et intellectuelle, gestion des contrats) et l’amélioration des performances et pérennité de l’entreprise.


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