Tunisie-Maghreb : appel de l'IIF à la poursuite de la libéralisation de l’économie et de la finance
Lors du colloque des dirigeants des institutions financières du Maghreb, organisé à Tunis le 12 et 13 avril par l'Institute of
international Finance (IIF), M. Charles Dallara, directeur général de l’IIF, a indiqué que même si les perspectives sont bonnes pour les économies du Maghreb, le maintien d’une croissance soutenue continuera à dépendre de la capacité des pays de la région à accéder aux marchés des capitaux internationaux, à attirer les investissements directs et à financer dans ces conditions favorables les flux favorables. Le directeur de l’IIF a, par ailleurs, appelé à la poursuite de la libéralisation de l’économie et de la finance au Maghreb.
Pour George Abed, conseiller principal à l’IIF, les pays du Maghreb sortent de plus ou moins indemnes de la crise économique mondiale. Pour lui, le véritable défi pour le Maghreb est d’intégrer plus complètement dans les flux internationaux de commerce et d’investissement. La véritable voie d’une croissance rapide et d’une amélioration de la situation de l’emploi.
Selon l’IIF, le Maghreb doit faire d’une croissance forte sa priorité. Cela passe, selon George Abed par la poursuite des réformes dans le secteur financier, le renforcement de son efficacité, la clarification du rôle des banques publiques, la libéralisation des économies et la consolidation d’un environnement propice à l’essor du secteur privé et au développement des marchés des capitaux.