Tunisie: Rapport de la BAD sur les défis économiques et sociaux post-révolution

Tunisie: Rapport de la BAD sur les défis économiques et sociaux post-révolution

Dans son rapport intitulé «Tunisie : défis économiques et sociaux post révolution», la Banque africaine de développement (BAD) a estimé que «Bien que la Tunisie soit confrontée à un certain nombre de défis dans son contexte économique actuel, la transition présente pour le pays une occasion unique de mettre en place des réformes à même de créer un climat propice à l’initiative privée et aux affaires».

Publié en août 2012, ce document préconise bon nombre de recommandations, sur les court et moyen termes, devant aider le pays à concrétiser les objectifs de développement souhaités. Le rapport suggère, dans ce cadre, de promouvoir l’intégration régionale en vue de diversifier les partenaires commerciaux de la Tunisie.

« Il existe une vaste opportunité de développement d’un commerce régional entre les pays du Maghreb qui sont les partenaires naturels de la Tunisie, d’autant que le potentiel d’expansion des exportations tunisiennes sur ces marchés est élevé», indique la note.

La BAD propose, également, de promouvoir une culture de l’entreprenariat et de privilégier les incitations pour les activités liées à l’innovation, estimant que «l’adoption de mesures d’encouragement aux entreprises entrepreneuriales et innovantes rendra la Tunisie plus attrayante pour les entrepreneurs et IDE axés sur l’innovation».

Selon le document, «la simplification des procédures et la promotion d’activités de recherche pilotées, par le secteur privé, encourageront, également, la mise en œuvre d’activités de R&D plus adaptées aux besoins de l’économie tunisienne».

La BAD recommande, en outre, de libéraliser les secteurs de services notamment, les TIC, le transport, la logistique et la distribution. Selon le document, «le développement des exportations de ces services pourrait générer des effets importants sur la croissance et l’emploi».

Le rapport suggère, enfin, de développer un tourisme à plus forte valeur ajoutée à travers l’amélioration et la diversification des produits touristiques, en plus de la conclusion de l’accord «open sky» avec l’Union européenne. «A court terme, la Tunisie a besoin de rassurer les touristes potentiels que le pays a renoué avec la stabilité politique», indique encore la note.

TAP