Tunisie: Subvention de 1,7 million d'euros de l'AFD pour la maîtrise de la pollution de l'air

Avec une augmentation du trafic automobile et des activités industrielles en Tunisie depuis les 30 dernières années, notamment à proximité des grands centres urbains et le long du littoral, la pollution de l’air résultant des activités industrielles et du trafic automobile devient une préoccupation réelle et croissante pour la santé des populations.
 
La présence de gaz toxiques (oxyde d’azote, ozone…) et de particules en suspension, peut en effet être responsable de troubles respiratoires chez les personnes exposées et notamment chez celles les plus sensibles : les enfants, les personnes âgées, les asthmatiques…
 
Dans ce contexte, l’Agence Française de Développement (AFD) a appuyé, au travers d’une subvention de 1.7 million d’Euros accordée à la Tunisie, le contrôle et la réduction de la pollution atmosphérique, afin d’améliorer les conditions de santé publique et de diminuer l’impact sur l’environnement.
 
Ce projet, aura permis à la Tunisie de se doter d’un cadre réglementaire ainsi que d’outils de prévision et d’aide à la décision lui permettant de mettre en place un plan stratégique de maîtrise des pollutions qui soit efficace.

Outre la fourniture de matériel au profit de l’Agence Nationale de Protection de l’Environnement (ANPE), afin d’améliorer son suivi de la pollution atmosphérique des entreprises et le renforcement du Réseau National de Surveillance de la Qualité de l’Air (RNSQA), un système de prévision de l’évolution de la qualité de l’air et de dispersion atmosphérique des polluant aura été mis en place dans ce cadre.

En effet, sans prévision, la gestion des pics de pollution et la mise en œuvre de mesures de réduction s’avèrent inefficaces. Par ailleurs, ce système de prévision permet de simuler des scénarios de développement industriel, urbain ou autres et de prévoir leurs impacts négatifs sur la qualité de l’air et donc sur la santé et l’environnement.

Ce système permet ainsi de contribuer à répondre aux problèmes posés d’une part par la pollution atmosphérique quotidienne des industries et du trafic automobile et d’autre part par la pollution atmosphérique d’origine accidentelle, afin d’y faire face au plus vite.