Tunisie: un malaise au journal « la Presse »
Ces derniers temps, des échos sur les mauvaises conditions de travail des journalistes du quotidien
« La Presse » résonnent de plus en plus fort. Charges de travail, climat de mépris et sentiment d’ingratitude… « La presse » commence à dénoncer une situation qui semble s’envenimer.
D’abord considérée comme étant une affaire interne, le mécontentement de certains journalistes du journal « La presse » se fait désormais de plus en plus entendre.
S’agissant de l’affaire, il parait que des clans seraient en train de se former au sein du quotidien en langue française le plus lu en Tunisie.
Certaines voix s’élèvent contre l’actuel PDG, M. Mansour M’henni, qui serait selon eux à l’origine de cette crise. « Au lieu de rassembler et de fédérer le PDG divise et contribue à créer un climat hostile » dénonce une source proche.
Et notre source ajoute en donnant des exemples concrets des supposés agissements du PDG (des informations à prendre avec prudence) :
Ainsi, le PDG aurait démis un chef de service de son poste pour en affecter un autre. Certains journalistes ne percevraient plus les primes qu’ils touchaient auparavant. Enfin notre source affirme même que les membres de la commission paritaire auraient reçus des avantages particuliers en contrepartie de leur silence et de leur collaboration avec la direction !
Justement, à propos de cette dernière commission, une nouvelle commission baptisée «comité de suivi à la Presse » vient d’être fondée pour destituer la commission paritaire qui selon la même source ne défendrait plus les intérêts des journalistes du canard.
Ce nouveau comité, « ouvert à toutes les bonnes volontés », se penchera notamment sur les questions suivantes :
« - L'assainissement du climat professionnel et social dans l'entreprise, plus particulièrement au sein de la rédaction;
- La participation, à travers la concertation, à toutes les décisions qui engagent le vécu et le devenir du personnel journalistique, administratif et technique. Parmi ces décisions, il y a lieu de considérer l’organigramme de l’entreprise, dont le personnel est absent tant dans la conception que dans les différentes étapes de la réalisation;
- La proposition de revaloriser le statut et la voix des journalistes au sein du Conseil d’administration de l’entreprise, dont les journalistes sont statutairement absents. C’est d’autant plus étonnant qu’il s’agit d’une entreprise de presse et que les journalistes n’ont guère de voix au chapitre au sein dudit Conseil d’administration. »
Les Membres du «comité de suivi à la Presse » sont les journalistes suivants: Olfa Belhassine, Soufiane Ben Farhat, Nadia Chahed, Samira Dami, Slah Grichi, Nizar Hajbi et Faouzia Mezzi.
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