Tunisie : une partie de Maktoub 2 dévoilée sur Facebook
FaceBook est devenu en quelques mois le lieu où il faut être présent. Ce réseau social monopolise l'attention des
médias et attire de plus en plus d'internautes. On dénombre actuellement environ 700.000 inscrits en Tunisie.
Vous n'êtes pas sans savoir que sur cette plateforme, il est possible de retrouver de nombreux membres de votre réseau professionnel, de vos amis et de vos contacts perdus de vue. Le deuxième intérêt de Facebook est le nombre de possibilités d'interactions avec les autres membres.
Et dans cette logique d'interactions, outre les messages que vous pouvez envoyer à vos contacts, le chat entre amis, des vidéos sont également publiés.
Parmi les éléments publiés , il y en a pour tous les genres: des vidéos insolites, truquées et autres épisodes entiers de séries télévisées ou des extraits de films.
Facebook devient alors un substitut des sites de streaming vidéo et des séries tunisiennes comme "2050" et "Maktoub 2" en sont la preuve.
Mais dans cette jungle de publications, certains se transforment en véritables reporters à l'affût de vidéos exclusives qu'ils partagent.
Ces derniers jours, alors que le feuilleton Maktoub 2 fait des ravages en termes d'audience, une vidéo vient en quelque sorte casser le suspens.
En effet, un extrait de 42 secondes, visiblement prise par un figurant, montre le tournage d'une scène dans une salle de fêtes où Yosr et Mehdi étaient installés sur le podium des mariés !
Ainsi après l'annonce "facebookienne" de " Arbi Nasra " concernant la fermeture de "Hannibal Tv" vient le tour d'un figurant de porter préjudice à Cactus Productions.
Si Facebook est déjà un phénomène de société et est la preuve de l'évolution des moyens de communication, c'est aux entreprises de se montrer plus vigilantes pour gérer leurs images et défendre leurs intérêts.
Ce cas n'est pas isolé, aujourd'hui cela concerne une équipe de production mais les vidéos qui existent et qui circulent sur le net sont diverses et pourraient toucher les sociétés de différents secteurs. La solution résiderait alors à fournir plus de moyens pour une surveillance efficace et un contrôle conséquent de ce genre de dérives !